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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Le train du déshonneur. Fanon ou Macron il faut choisir

Publié le 26 Décembre 2015 par Canaille Lerouge in Fanon, Taubira, politique, Résister, droite

Deux ans après avoir tenu des propos forts

concernant une figure emblématique

de l'engagement citoyen,

la balle est dans son camp:

y rester ou le quitter ?

la réponse mesure

le niveau de conscience

Le train du déshonneur. Fanon ou Macron il faut choisir

Ch. Taubira, Garde des Sceaux, c'est à dire gardienne de ce qui engage la parole et la signature de la France, s'apprête à organiser l'actualisation de la loi qui a servi à fabriquer des banis et des apatrides.

Elle qui se parfume de défendre les valeurs portées par un des plus grands penseurs francophones de la seconde moitié du 20eme siècle, Frantz Fanon, ne peut pas ne pas mesurer le sens de ce qu'elle peut ou pas avaliser.

Rester comme bernique sur le rocher du camp Hollande Valls Macron, quand on rappelle le parcours de Frantz Fanon,  est un exercice des plus périlleux tant l'Homme fut sans concession:

Frantz Fanon est né en 1925 à Fort-de-France (Martinique), territoire français de par la grace de la traite négrière, des planteurs et esclavagiste devenue département par décision des héritiers des précédents et des relais dont ils disposent en métropole.

Fanon abandonne ses études secondaires au lycée Schoelcher (où il est l’élève de Césaire) pour partir libérer la France occupée par les nazis. Il prend les armes à 18 ans, accompagné de son ami Marcel Manville, Fanon est blessé dans les Vosges alors qu’il combat avec les volontaires antillais . Il découvre le racisme et la discrimination propres à la France hexagonale.

Il revient en Martinique pour passer son baccalauréat avant de repartir en France où il fait ses études de médecine à Lyon.

En 1952, il publie son essai fondamental Peau noires, masques blancs. La question du racisme et de ses victimes, véritablement aliénées, y est abordée d’un point de vue psychiatrique. Cet essai fait scandale, y compris dans les milieux intellectuels parisiens dits progressistes, où Fanon découvre à quel point les préjugés sont virulents sous le vernis de la bonne conscience.

En 1953, Fanon est médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida (Algérie). Un an plus tard, il prend résolument le parti du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. En 1956, renonçant à sa carrière, il remet sa démission au gouverneur de l’Algérie, Robert Lacoste, qui l’expulse. Dès lors Fanon, réfugié à Tunis, prend une part active au FLN, s’exposant à plusieurs attentats.

Après avoir participé en 1959 à la délégation algérienne au congrès panafricain d’Accra, il est nommé ambassadeur du gouvernement provisoire algérien au Ghana.

Atteint d’une leucémie, il est soigné à Moscou, puis à Washington et il meurt en octobre 1961 à Bethesda (Maryland) sous le nom d’Ibrahim Fanon, peu après la publication de son second ouvrage majeur, Les damnés de la terre, à l’époque interdit en France, où il développe une condamnation sans appel de la colonisation.

Frantz Fanon, déchu de la nationalité française, est enterré en Algérie.

Mais en France, comme dans le reste du monde, l’influence de sa pensée et son oeuvre est immense.

 

A donner des gages à la droite et à son extrême on fini dans leur même gamelle.

A force de déchoir, les ministres de ce gouvernement et ceux qui le soutiennent se mettent au ban de la civilisation. C'est la piste pour rester dans l'histoire comme Taliban de l'ordre bourgeois.

Alors, madame Taubira, la déchéance de nationalité vous continuez ?

Ayez donc la grandeur de quitter le radeau de la méduse avant que les requins bleus et blancs bruns ne viennent vous sacrifier .

Il vous reste peut de temps pour basculer dans la honte ou sortir avec les honneurs des marais fétides du marigo matignonesque.

Le train du déshonneur. Fanon ou Macron il faut choisir

Le train de l'histoire ne siffle jamais trois fois

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