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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Phonétique : "Panama papers" et "Paname a pas peur"

Publié le 4 Avril 2016 par Canaille Lerouge in Paname, Panama, politique, fraude, lutte de classe, alternative

Phonétique : "Panama papers" et "Paname a pas peur"
Phonétique : "Panama papers" et "Paname a pas peur"

Il est évident que Canaille le Rouge va à coup sûr avoir l'occasion de revenir sur ce qui se révèle non pas comme le scandale du siècle mais sur la pratique naturelle, habituelle, jamais traquée d'un système basé sur l'extorsion des richesses pour l'accumulation.

Pratique naturelle tant la dissimilation est un des moyens de faire croître cette accumulation de manière plus rapide et de façon exponentielle au mépris des lois et règlements pourtant établis par et pour l'internationale des fraudeurs.

Mais au moment où la presse mondiale fait rugir ses rotatives ; faut-il, vu les titres et supports confédérés dans la révélation, que le scandale fut si grand pour qu'il réussît à les choquer !

Au même moment, il est des cris qui pourtant ne font pas ou beaucoup moins la une alors qu'ils sont poussés par ceux qui justement appellent à s'organiser pour rejetter les clients éclairés des officines du "Panamas papers".

Printemps d'églantine à la française qui tenterait de poindre, Paris bruisse de mille mots qui veulent construire l'avenir.

Que des stars mondiales de la politique, de l'économie, du sport biznesse, dictateurs, hommes d'affaires verreux et autre hors sols des sociétés humaines, le plus souvent moralistes et répressifs, se retrouvent sous le feu des projecteurs au moment où ceux qui veillent pour s'en débarrasser, cherchent à construire une issue véritable, une alternative, même s'ils tatônnent tant le terrain est redevenu friches, proposent en se débarrassant des oripaux faillis, ce n'est pas une coincidence. C'est bien la démonstration que la lutte de classe est un fait qui existe en dehors de la conscience de ceux qui se meuvent sur le terrain des sociétés humaines.

Les révélation du Panama Papers  nous apprennent que 6% des milliardaires de la planète sont plus que compromis, consciement engagés.

Que dirait-on si 6% des chômeurs allaient attaquer leurs banques ? 

Ceux qui furent présentés comme modèle à suivre, englués dans leurs frauduleuses turpitudes, se retrouvent nus. Déjà leur gardes rapprochées cherchent de quoi vite les vétir.

Urgence que les peuples s'emparent de la garde pour interdire les paravents, masques et autres faux semblants.

Ces richesses dont les peuples sont spoliés, qui les a produit ? à qui appartiennent-elles ? Quelle réappropriation collective ?

Comment interdire le retour des spoliateurs ?

A Paris cela se passe à République. Lieu symbolique s'il en est. Faire de la République (place) un lieu de République (idée) pour un forum décidé à s'attaquer aux bastilles de l'argent et de la corruption, à deux pas de la Bourse du travail qui ancre l'histoire de la classe ouvrière parisienne, voila une construction qui se hisse à la hauteur du défit.

Oui face au scandale mondial des "Panama papers", jamais Paris n'est si beau que quand "Paname a pas peur". 

Aragon disait au coeurt de la tourmente : 

" Paris qui n'est Paris qu'arrachant ses pavés ";

C'est quand qu'on va où ?.

 

 

 

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