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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Cépad'pot. On a failli avoir la révolution

Publié le 12 Mai 2016 par Canaille Lerouge in politique, 49.3, forfaiture, ps, trahison

C'était moins deux

Cépad'pot. On a failli avoir la révolution

Ceux qui rêvaient de voir les porteurs de frondeuses déclarations prendre le Palais d'Hiver vont devoir déchanter. La social démocratie continue sa leçon de chose pour ceux qui n'aurait pas compris à quoi elle sert (vocabulaire compris).

Bien la preuve que ce n'est par le règlement interne voulu par le capital qu'est cette constitution que se fera la transformation politique et sociale.

Ainsi donc il fallait 58 signatures et, pas de pot, il n'y en aura que 56 et donc pas de motion de censure de "gauche". 

Plutôt que de pedre son temps à chercher les deux qui manquent et de se morfondre en regrets parmi le cénacle des hors sol, et si les 56 allaient au bout du raisonnement ? 

La censure c'est contre le gouvernement et le projet qu'il porte demandant son renversement, pas les termes du texte qui expose les motifs (en 2005 le total des non a gagné et le combat pour caractériser le non de gauche a conduit le PS à faire renfort à la droite pour sa forfaiture antidémocratique.

Si le gouvernement doit être battu pour cause de trahison sociale, les députés qui voulait censurer peuvent censurer puisque la droite dit déposer sa motion. Le poids des 70% de la population qui refusent la casse des garanties sociales voulues par le LaVallsolini de Matignon qualifiera le contenu de la censure indépendamment de l'origine de ceux qui ont déposé le texte.

Mesdames messieurs les 56 qui ont voulu censurer à juste titre ne restez pas au milieu du gué.

Au passage, délice de la nov'langue vous aurez noter comment un cadeau de plus au capital est présenté comme un échec de l'Elysée alors que cela s'insère comme pièce du puzzle réactionnaire en finalisation : le gouvernement doit "renoncer à la surtaxation des CDD". Quel renoncement. Un peu comme si le pouvoir devait renoncer à porter le smic à 2000€. Pourquoi il le souhaitait ? 

Sur que les patrons doivent pleurer...de rire entre deux coupes de champ.

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L
Ton article a dû me parvenir lorsque le mien partait en ligne. Je reposte donc ton tien.