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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Quand le vernis craque s'affichent les pustules

Publié le 3 Novembre 2020 par Canaille Lerouge in politique, Coup de gueule, Du côté du capital, réaction, fascisme, Histoire, Pour réfléchir ensemble, démocratie, histoire, lutte de classe, polémique, société

 

Chassez le naturel,

il revient par l’Hôtel Matignon

Quand le vernis craque s'affichent les pustules


Le cri du cœur d’un ultra réac éclaire la vulgate gouvernementale.

C’est sur TF qu’il s’est lâché.


"...C'est fini, plus aucune complaisance d'intellectuels, de partis politiques, il faut que nous soyons tous unis sur la base de nos valeurs, sur la base de notre histoire", le Premier ministre s'est exprimé sur le "combat idéologique" contre l'"islamisme politique et radical", demandant à la "communauté nationale" d'être "unie et fière de nos racines, de notre identité, de notre République, de notre liberté".
"Je veux ici dénoncer toutes les compromissions qu'il y a eues pendant trop d'années, les justifications à cet islamisme radical : nous devrions nous autoflageller, regretter la colonisation, je ne sais quoi encore."

 

Celui qui occupe le poste de 1er ministre de notre pays parle ainsi.

Ainsi donc ceux qui se sont mobilisés aux côtés des peuples pour dénoncer les politiques génocidaires des conquêtes coloniales, qui ont soutenus les peuples et participés aux luttes pour leur libération sont des rebuts de l’identité française ? Des ennemis de la liberté ? Quelle Liberté ? Celle de faire suer le burnous dans les plantations, les mines, puis les chaînes de montage ou les chantiers ? 

Ainsi donc les combats libérateur, pour celui qui se révèle être un des plus sinistre des premiers sinistres d'une République par eux sinistrée, sont les racines de ce qu’il apostille comme l’islamo-gauchisme. 

Cela au moment où les liens multiples du terrorisme théocratique avec les extrêmes droites dont celle existant en France et si grandement tolérée se révèlent dans les enquêtes de police et d’investigations journalistiques? 

Représentant d'un régime qui tente de réhabiliter Maurras, chasse césaire des programmmes et retire les Lumières des Lettres Modernes, cela vaut signature.

Que le gouvernement s’en prenne bille en tête à la Ligue des droits de l’Homme laquelle fut créée pour combattre l’antisémitisme de la vieille droite française lors de la très raciste affaire Dreyfus confirme le cap.

Qu’il s’en prenne à tout ce qui dans la République participe aux valeurs républicaines et à l’éducation populaire, cela au moment où son ministre de l'Éducation nationale, en mal de référence dans son camp, vienne caviarder et mutiler Jaurès. 

En notant que Jaurès fut assassiné par un des membres d’une organisation fasciste raciste antisémite -l'action française - dont les descendants peuvent - en octobre 2020 -défiler sous la protection des troupes du prefet de police -, pour pouvoir affirmer vouloir décapiter la république. 

Cela au moment – coïncidence ? – du classement du symbole contemporain des massacres et de la répression anti-ouvrière comme monument historique.

La boucle se boucle ; avec comme fermoir les liens privilégies avec les régimes islamo-fascistes qui financent, arment, pratiquent le terrorisme, régimes qui sont les partenaires privilégiés de la France en matière de débouchés militaro-industriel. Voilà qui est Castex. 

Les propos du Premier ministre - qui notons le au passage dénonce la parole officielle de la France -  en fait plus un partenaire du Poker menteur de la table Ciotti -Le Pen qu’un maire de la rurarité comme il se parefume de l’être. 

Le vernis craque, apparaissent les pustules du chancre mou de la vieille réaction française ordinaire. 

Canaille le Rouge le redit ici, combien il est fier d’avoir en 2017 appelé à rejeter les deux fers de l’ultra réaction, se positionnant dans la continuité de ce qu’était en 1969 le grand parti communiste du temps - où encore lycéen - de ses premiers engagements.

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