Décadence avec les loups, comme cela, en passant.

Si notre ami Persan, en route pour l'Aquitaine pour aller voir son vieux pote Charles Louis Secondat, s'était arrêté au relais H de la gare d'Agen pour se procurer Le Monde du moment, à coup sûr qu'une quinte de toux digne d'un pic de pollution rond point des champs Elysée l'aurait contraint à s'asseoir.

Son socle de référence morale aura certainement été particulièrement ébranlé par la nature et la forme des affrontements publics politiques dominants.

Si La Canaille a tout bien compris, pour synthétiser en une phrase le débat qui tourne en boucle dans les fenestrons hertziens, il est possible de le résumer ainsi :

Grace à ses relais dans l'administration et les douanes, Al Capone instruit le procès d'Eliot Ness, lequel a des méthodes qui n'en font pas un chef d'oeuvre de vertus républicaines et permettent à Al Capone de se glisser dans la robe du procureur pour éviter de croupir durablement à Alcatraz.

C'est peut-être dit sans ménagement mais certainement que pour aider notre Persan a y voir clair, plutôt que d'user de métaphores trop alambiquées, mieux vaut poser brutalement les problèmes, cela pour être certain que notre visiteur ne soit pas sous une tentative de corruption d'une des parties.

Si vous disposez d'une autre grille de lecture plus simple et plus claire, Canaille le Rouge est preneur.