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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

SNCF , à l'entrée du Weekend

Publié le 14 Juin 2014 par Canaille Lerouge in SNCF, luttes, grèves, dette, cgt, social, politique, PS

 

La vie en rose

le hollandais volant

le hollandais volant

Privilège de l'âge, sans remonter à Charlety en 68, Canaille le Rouge se souvient de la façon dont les directions du PS de 1986, 1995 voire 97, les expérimentés des actifs de 2003 au jeunes embauché de 2011se souviennent aussi comment plus tard, les soutiens oraux ne nous étaient pas comptés sur les bords de cortèges donnant rendez vous aux élections, tandis que leurs représentants  à Brusbourg et Straxelles votaient les lois concoctées entre La Défense et le Bd St Germain, lois qui cassaient les Services Publics et appelaient à la concurrence pour le Rail.

La forfaiture de 2005 dont le PS est le pivot (par son abstension il a offert à la droite la majorité qu'il n'avait pas pour trahir le vote des français) a été le point d'orgue de cette trahison par la révocation des édits du Bourget. Une trahison confirmée en janvier 2014 au représentant de l'ex comité des forges, toujours de l'UIMM et cofondateur avec Gallois de la "Fabrique de l'industrie", un certain Gattaz .

Hier, tel un édile dévoilant plaque commémorative, Valls à fait tomber le rideau Rose : "surtout il faut maintenant que la grève s'arrête " l'homme qui ne sait pas ce que c'est d'en démarrer une (un hors sol n'a JAMAIS fait grève) décide comme un fan de Balladur de ce qu'elle doit cesser. Patétique comme l'ex number one de Chirac s'écriant "je vous demande de cesser" qui doit être contrit de voir contester son monopole par ce Valls dressé sur ses jarrets de coq nain .

Il faut dire que l'exemple vient de l'étage au dessus, depuis les hauteurs fortifiées d'Andorre (un paradis fiscal, le PS confirme qu'il adore) Fanfan DalamMoch a doné le ton : 

« La réforme, elle est faite pour qu'il y ait un meilleur service public, donc qu'il y ait des assurances qui peuvent êtredonnées aux cheminots c'est tout à fait légitime ; elles ont été fournies [...] Maintenant, la réforme doit être présentée au Parlement et elle doit être votée et à un moment – et le moment est arrivé –, un mouvement doit s'arrêter, ça ne veut pas dire que le dialogue ne puisse pas continuer »

En français cela veut dire, appel du 13 juin, "moi qui suis en villégiature hors de France exige de ceux qui reste à l'intérieur et ont voté pour moi ... qu'il la ferme devant mes reniements et me laisser remodeler le pays en paix *.

Au passage, notre capitaine de vaisseau fantôme tente de se mettre dans les bottes de Thorez "il faut savoir arreter une grève..." mais il aoublie la fin de la phrase : "...sourtout quand elle est victorieuse"

 

DalaMoch tel qu'en lui même : une sorte de Pétain du capital financier.

 

Cela donne envie de replonger dans l'histoire de France et la bataille de Fontenoy (11 mai 1745).

Elle met aux face à face l'armée française commandée par le maréchal de Saxe et l'armée anglo-hollando-hanovrienne du duc de Cumberland.

Un certain D'Anterroche, comte de naissance porte flingue de métier s'illustrera avec son "messieurs les anglais tirez les premiers".

270 ans plus tard, les hollandais sont toujour là ; la City et Franckfort à leurs cotés. On a envie de crier "monsieur de Hollande , commencez le premier, nous cesserons d'agir quand vous cesserez de trahir".(encore qu'on ne trahis que ceux qui ont eu confiance, reconnaissez que cettte denrée, en l'occurence, est peu partagée dans ces p@ges)

En français, l'occupant de l'Elysée à titre temporaire nous dit "les choix sont définitifs, la récrée est finie, maintenant, hop, au taf ! et laissez nous continuer".

Ce n'est ce que les cheminots ont décidé.

Depuis que Gayssot a servi sur un plateau  l'écartellement de la SNCF aux libéraux à poils roses ou autres, la fédération CGT des cheminots, soutenue par la grande masse de la profession, exige la réunification de la SNCF sous statut public. C'est le coeur de ce conflit.

Ce n'est pas parceque retirant le casque de son socooter pour aller casser la croute avec l'évèque d'Urgel, môssieur l'énarquosocialiste se reveille deux jours avant le bac que cela va changer les choses.

Aujourd'hui, l'homme qui coule les ferries, le rail et la navale se préoccupe du bac. Toujours petits bras ces socialistes.

Un baccalauréat menacé par l'absence de trains que par ailleurs il veut livrer aux flibustiers de la finance ? 

Comment s'en sortir ?

Imaginez, ce samedi à 16h00, Valls annonce le retrait du projet de la pintade rose et verte et son palefrenier, la réunification sous statut public unique de la SNCF, la garantie du statut du cheminots et ouvre les négociations sur tout le volet social pour accompagner la décision, si l'état signe à la SNCF une reconnaissance de dettes de 44 msd d'€** avalisée par Bercy (tout cela figure en principe dans les envolées lyriques cristalisées  autour de notre Alibaba dans la caverne du Bourget vant qu'il ne passe chez les CAC à rente voleurs) , sans prendre de grand risque, La Canaille pense que les AG de dimanche alors rapidement convoquées pourront annoncer que sauf impéritie et sabotage de l'ost de Guillaume III, la circulation sera normale lundi matin.

Le chateau et ses dépendances savent ce qu'il leur reste à faire : 

"Messieur de Hollande, tirez le premier." 

 

 

*Au passage, notez qu'avec un rapport de force établi il est possible de mettre ce pouvoir en difficulté et de le faire reculer. Ceux qui le cul vissé dans leur fauteuil pleurent sur la casse des communes et des départements en écoutant la rumeur des cortèges feraient bien de ne pas laisser les salariés de la fonction et des services publics se coltiner seuls avec le pouvoir. Il ne s'agit que d'en avoir la volonté politique.

 

** Ces 44 milliards d'Euros représentent  28 mois (moins de deux ans et demi) de Crédit d'Impot (CICE) accordé par le pouvoir pour une durée indéterminée aux patrons qui ont obtenu le droit de le redistribuer en dividende.

Imaginez simplement que ces sommes transformées en appurement de la dette de l'état soit affectées à la SNCF réunifiée (et la curieux, Pepy ne parle JAMAIS des obligations légales de l'actionnaire) la dette, pfsiuittt , il n'y en a plus.

C'est un investissement public qui clos la dette de l'état envers la SNCF. Question de choix. Le pouvoir a choisi la pompe à phynance qui abonde la rente et la spéculation. 

Il est dommage que ce montant n'ait pas encore de cette façon mis dans le débat.

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A
Et on s'y est retrouvé comment dans le système monarchique ? et qui s'y complait ? Le PS a toujours été assujetti à la finance, il suffit de se remettre en mémoire tout l'environnement du Tonton; Alors il ne faut pas s'étonner que l'on ne croit plus à la bonne parole même de sa grandeur et être comme St Thomas... Aline
J
Vous demandez trop les gars ! Faites comme les patrons , ne demandez rien et vous obtiendrez tout !<br /> Enfin , je suis pas trop sûr de çà ...même pas du tout ! Nous sommes dans un système monarchique européen où le monde des travailleurs doit se satisfaire des seules miettes jetées sous la table par de prestigieux convives .<br /> Mais le monde des travailleurs peut toujours caler sa faim en commençant par leur bouffer les orteils en mettant à mal leurs projets tous azimuts de casses sociales .