Parce qu'il n'y a rien a ajouter à ce que La Canaille écrivait il y a juste un an (et chaque 17 octobre depuis la création de son c@rnet, comme pour Charonne, Canaille le rouge ne manque pas le rendez-vous) voici comme un hommage aux victimes et un salut au peuple algérien.
17 octobre 1961,
Journée de honte pour le pouvoir colonial français.
Journée de massacre par le pouvoir colonial français.
Journée tournant pour la Révolution algérienne.
Cette soirée, cette nuit où le peuple algerien paiera le prix le plus fort sa démonstration d'une nation algérienne opposée à la répression coloniale et exigeant son indépendance.
Une répression qui fera au sens propre un nombre encore (toujours) incalculé de victimes.
Elle finira d'ouvrir bien des yeux à ceux qui refusaient de regarder.
Une nuit où à Paris la CGT et le PCF anticolonialiste d'alors organisèrent solidarité et secours à ceux que la droite et la SFIO appelaient terroristes massacrés par les brigades spéciales aux ordres de Frey et de Papon.
Un Papon qui s'illustra là, continuité d'une carrière d'assassin, comme il le fit à Bordeaux vingt ans plus tôt, comme il le fera quatre mois plus tard à Charonne.
Plus que jamais devant l'impérialisme, le fascisme et ses versions théocratiques de toutes confessions, souvenir, mémoire et respect aux victimes de la répression des combattants de la Liberté pour l'Algérie.