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♫Debout les gavés de la terre

Debout les forçats du larcin♫

♫Debout les gavés de la terre

Accrochez vous.

Rien ne les arrête.

Pourquoi s'en priveraient-ils puisque devant il n'y a rien pour s'y opposer.

La presse de province teste pour voir les réactions des lecteurs, voila ce que met en, ligne le Télégramme de ce jour :

Ces propositions, qui doivent être présentées, à Paris, par les ministres de l'Économie Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel, prévoient, « entre autres, une flexibilisation du marché du travail en France, ainsi qu'un assouplissement des 35 heures dans de nombreux secteurs. En outre, le document plaide pour un gel des salaires pendant trois ans pour rendre les entreprises françaises plus compétitives », écrit Der Spiegel qui affirme avoir eu accès au document sans citer davantage de détails. Côté allemand, Berlin va doubler ses investissements dans les infrastructures. Un effort supplémentaire de 20 milliards d'euros d'ici à 2018 devrait être annoncé, au lieu des dix milliards prévus jusqu'à présent, poursuit le magazine. « Ce rapport n'est pas finalisé » « Il ne s'agit pas de propositions des gouvernements français et allemand mais d'un rapport de deux économistes », a réagi, hier soir, une porte-parole du ministère français de l'Économie. « Ce rapport n'est pas finalisé, il ne peut donc pas être commenté à ce stade. Il s'agit de pistes de travail qui concernent les réformes structurelles et l'investissement », a ajouté le ministère. Ces propositions s'appuient sur le travail de deux économistes, le Français Jean Pisani-Ferry et l'Allemand Henrik Enderlein, qui avaient été chargés, mi-octobre, par leurs gouvernements respectifs, de dresser des pistes pour stimuler la croissance dans les deux pays. La situation économique de la France et le dérapage de son budget sont un sérieux motif d'inquiétude pour l'Allemagne. Berlin est, en parallèle, de plus en plus sous pression de la part de ses partenaires, la France en tête, pour en faire davantage de son côté pour relancer la machine économique européenne.

 

Le Monde sur son crénaux attrape la balle au vol et la fait rebondir :

La question d’une plus grande flexibilisation du marché du travail pourrait également une nouvelle fois reposer la problématique du salaire minimal de croissance et de son niveau. Trois économistes — Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen — avaient estimé nécessaire de repenser le rôle et la politique du smic, car, « un salaire minimum trop élevé peut nuire à la fois à l’emploi, à la confiance et à la mobilité sociale ».

Il est évident que la question de comment survivre qu'avec le Smic est la préoccupation première du sieur Aghion ou Macron ou Cette ou ...et des initiés de sa secte des éconocroqueurs qui avec l'un l'autre presse-livre  de dessus de cheminée, sont membres des commissions,  La Canaille ne sait plus si c'est Roccard Delors Balladur Attali ou un autres peut-être même toutes à la fois.

Un cénacle de gens pour qui le Smic est l'unité de mesure d'une paire de chaussure qu'il renouvellent trois fois dans l'année ou, par personne,  de la promo pour une semaine de croisère musicale sur les bateaux hors droit sociaux et norme du BIT des pavillons de complaisance.

Le Enderlein en question n'est pas non plus n'importe qui :

Henrik Enderlein est le Directeur de l'institut Jacques Delors à Berlin. Delors, ce socialiste tendance Chaban Delmas. Avec lui, on sent poindre la grève insurrectionnelle. Il est aussi Professeur d'Économie Politique à l'École Hertie de Gouvernance. Il est diplomés de Sciences Po-Paris et l'Université Columbia, New York. Il a préparé son doctorat dans la Science Politique à l'Institut de Max Planck pour l'Étude des Sociétés à Cologne.

Aghion, lui, est "ancien élève de l'École normale supérieure de l'enseignement technique (devenue en 1985 ENS Cachan), titulaire d'un doctorat de 3e cycle d’économie mathématique de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, docteur en économie de l'université Harvard, il a enseigné au MIT, à l'université d'Oxford, puis à Harvard. Tout en restant professeur à cette dernière université, il enseigne à partir de 2006 à l'École d'économie de Paris". Tout cela pour venir expliquer que si l'économie ne va pas ce n'est pas dû au 48 milliards de dividendes pompées sur le travail des salariés mais parceque le SMIC est trop élevé et les salariés pas assez mobile.

Pas assez mobile dit par ceux qui ont l'impression de partir dans la jungle dès qu'ils ont passé Barbès ou la porte d'Ivry, qui ne vont dans le neuûf-troâ que si c'est dans leur loge VIP au Staaaade.... Mobile entre Hédiard et Fauchon avec un passage chez ceritti pour voir si la commande est prête.

Ils sont de ces types capables de faire décoller une pièce de 2€ prise dans un sac de 512 millions pour aller la poser sur le noyau de la comète d'un compte en Suisse sans affoler un douanier sans besoin d'équipe du CNRS. 

De ces énergumènes qui trouvent que la baguette de pain à l'équivalent de 8francs 50 d'avant l'UE, c'est normal et que gagner de quoi s'en acheter 900 par mois est une incitation au diabète et à l'obésité causes du déficit des "protections sociales".

Mais comme à propos d'Aghion le monde nous dit  "ses travaux de macroéconomie ont principalement porté sur les concepts d'innovation et de croissance".lui est ses alter égo sont des experts dans l'art de faire sortir le jus de rente en essorant le salarié.

Voila pourquoi lui et ses coreligionnaires du dogme de l'accumulation ont théorisé sur cette estimation de la  nécessitée de repenser le rôle et la politique du smic, car, « un salaire minimum trop élevé peut nuire à la fois à l’emploi, à la confiance et à la mobilité sociale. 

Quand ils parlent confiance, c'est de celle des marchés financiers dont il est question pas celle du gamin des HBM sur ses chances d'avoir un job s'il réussit son bac et une bonne formation initiale.

Sans savoir s'il sagit d'Aghion, Pisanni ferry, Cohen ou Cette (peut-être chacun où les tous ensemble) avec une place de D'artagnan pour macron même s'il a rejoint la troupe du cardinal d'Evry, Il est dit le Monde "membre du CAE. Il a fait partie de la Commission pour la libération de la croissance française, dite Commission Attali, dont le rapport a été rendu le 23 janvier 2008 au président Nicolas Sarkozy". Cela doit être pour cela "qu'il est l'un des conseillers en économie de François Hollande."

Pour clore ce coup de gueule, une dernière précision sur le pédigrée de ces chiens hardes du capital cramponnés à leur niches fiscales : 

Philippe Aghion est l'un des rédacteurs (avec Elie Cohen et Jean Pisani-Ferry) du rapport Politique économique et croissance en Europe publié par le Conseil d'analyse économique en 2006.

Dans ce rapport, Philippe Aghion indique qu'il est favorable à la dérèglementation du marché des biens et à la libéralisation du marché des services, deux domaines « cruciaux » pour la relance de l'intégration économique européenne :

« La relance de l’intégration passe à juste titre par deux domaines cruciaux déjà identifiés : le marché des biens, avec l’achèvement de la déréglementation, et celui des services avec la libéralisation des services en réseau, la libéralisation des services aux entreprises et la libéralisation des services financiers. » (page 43)

C'est ce qui conduit Valls à pousser la cession des parts de capital public dans les entreprises que ses prédécesseurs ont privatisé. 

Si cela n'est pas une politique de droite, résolument de droite qu'est-ce alors ? 
 

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R
Il serait temps de ressortir les fourches.<br /> Hier, dans une conférence sur la Palestine, une dame qui n'était pas plus Bretonne que moi je suis pilote de chasse, avec des trémolos dans la voix parlait de &quot;sauver la gauche&quot; en évoquant la lettre de Guigou sur la reconnaissance de la Palestine) : &quot;quelle gauche ?&quot; &quot;Qu'elle crève la gauche&quot;.! Eh oui, il y en a qui croient encore que nous sommes dirigés par la Gauche !
R
..... Palestine, même s'il n'en reste que des lambeaux.