Pas un gag,
Hélas !
Plus facile que d'aller s'expliquer devant les travailleurs d'une usine en grève contre la casse patronale, moins risqué que d'aller entendre ce qu'en pensent les salariés sur des piquets de grèves, le débat à fleurets mouchetés pour les uns, la dure réalité du talon de fer quand les coups tombent de façons redoublées pour les autres.
Rouge à trouvé cela sur l'agenda du PCF :
" Pierre Laurent répond donc favorablement à la proposition d'un débat public et contradictoire face à Pierre Gattaz. Nous lui proposons de ne pas "éviter soigneusement" cette confrontation. Partout dans le pays, la première semaine de décembre, le Parti communiste diffusera un tract sur le thème : " la souffrance patronale, parlons-en" et multipliera les actions sur le terrain, auprès des salariés et des populations, pour demander des comptes et parler notamment des banques, du CICE, de la fiscalité.
Nous avons des questions à poser à Pierre Gattaz. Trouvons rapidement une date à l'agenda pour organiser cette confrontation."
Quand Canaille le Rouge dit que la direction du P"c"F n'a plus de contact direct avec ce qui se passe derrière les murs des entreprises, cette pantalonnade en témoigne.
Le patronat réprime, casse, dispose d'un gouvernement aux ordres, avec un PS qui laisse ce dernier déployer sa politique et lâche le brouillard de 2 ou 3 indignés de salon pour faire écran. Et le premier responsable du parti qui n'a plus d'anticapitaliste que le nom des stations de métro qui encadrent son siège va s'en aller converser avec le patron du Medef.
Le N°1 du PCF dit ne plus vouloir d'accord national pour les élections locales mais ne rejette pas des alliances avec les mêmes (qui seront tous invités au voeux de la CCI ou de la CCA de leur coin tous cotisants au MEDEF ou ses déclinaisons) et il va rencontrer celui qui coordonne l'offensive.
L'année prochaine, il accompagne Valls, voir le supplée aux journnées d'études de Jouy en Josas ?
Napoléon invitant Nelson à prendre le thé au milieu de Trafalguar ?
Imagine-t-on Thorez rencontrer Jules Moch pendant la répression des mineurs ?
A part construire des images de bonne société quiète et apaisée face à la colère populaire "qui doit être canalisée", à quoi cela peut-il servir ?
Comme cela ne sert à rien, c'est en adéquation avec l'inanité de l'idée comme avec celui qui la porte ou des attentes à en avoir.
Si à l'issue de ce camp du drap d'or de la lutte contre la souffrance au travail il en sort quoique ce soit qui rassure les licenciés de Fly et conforama sur leur avenir, promis, Canaille le Rouge met sa p@ge à disposition du sénateur pour qu'il donne le mode d'emploi.
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