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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Brèves de Montoire (suite)

Publié le 16 Décembre 2014 par Canaille Lerouge

rarement titre

n'aura été plus en phase

avec le réel

 

 

Montoire le lieu historique où Pétain et Hitler se sont retrouvés pour fixer entre eux les termes de leur "fraternelle" collaboration.

Brèves de Montoire (suite)

Quand Canaille le Rouge, hier, à mis en ligne la déclaration de Zemmour (dans laquelle celui-ci trouve le f-haine trop à gauche pour lui), pressé par le temps (et un peu volontairement distant de la pollution des propos du dit) il n'avait pas été scruter le texte plus en détail. 

C'est pire. Nous sommes dans l'abjection.

Au détour des floppées d'insanités mentionnées on trouve pêle mêle des appelles au meurtre, à la déportation des musulmans et autres déclaration qui quoique pas aussi vioente ont valu (à juste titre) les foudres de la justice à Dieudonné et sa bande.

Si le gouvernement (garde des sceaux, ministètre de l'intérieur n'engage opas de procédure pour incitation au crime à la déportation de populations, a traitement inhumain, ce sera la preuve des complicités idéologique pour suser de droite et de gauche des idées les plus répiugnantes pour sidérer le peuple et ainsi pouvoir avacer dans leurs projets.

Le fait d'avoir pignon sur rue à la télé, table ouverte dans les journaux est-elle la condition nécesaire et suffisante pour ne pas voir d'instruction judiciaire ouverte contre ce délinquant avéré, criminel par destination, génocidaire par construction ?

Il aime pétain ?

Il veut des camps et des déportations ?

Pour finir de cerner le personnage, pour ceux qui auraient besoin d'un collection de point sur les "i" e de barre aux "t", voici une lettre du 10 juillet 1941 adressé par Pétain à Hitler :

10 juillet 1941

Monsieur le Chancelier ,
L’anniversaire de l’entrevue de Montoire est une date dont je tiens, en dehors du protocole, à marquer le sens et la portée. Il y eut dans votre geste de l’an dernier trop de grandeur pour que je ne sente pas le devoir de souligner en termes personnels, le caractère historique de notre conversation.

La collaboration franco-allemande n’a, sans doute, pas donné tous les résultats qu’en attendaient vos prévisions et mon espoir. Elle n’a pu, encore, éclairer de sa lumière adoucissante ces régions sombres où l’âme d’un peuple blessé se révolte contre son infortune.

Nos populations souffrent cruellement et nos prisonniers ne sont pas rentrés. Trop de propagandes étrangères s’évertuent, enfin, à creuser un fossé entre l’occupant et l’occupé. Mais la France a conservé le souvenir de votre noble geste. Elle sait que tous les fruits n’en seront pas perdus.

La victoire de vos armes sur le bolchevisme offre plus encore qu’il y a un an à cette collaboration un motif de s’affirmer désormais en des œuvres pacifiques, pour la grandeur d’une Europe transformée. Sur ces chemins de haute civilisation, le peuple allemand et le peuple français sont assurés de se rencontrer et d’unir leurs efforts.

C’est le vœu sincère et profond que je forme en vous priant, monsieur le Führer Chancelier, de bien vouloir agréer les assurances de ma très haute considération.

Maréchal Pétain.

Cette lettre est écrite 10 mais après les premières loi antisémites, un an après l'ngagement de la deuxième repression de masse des communistes, le mademain de la fin de la grève des mineurs du nord pas de Calais (100 000 grvistes) et sa féroce répression (des dizaines d'arrestations, plusieurs centaines de déportations)http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-greve-des-mineurs-du-nord-pas-de-calais

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