CGT, sa direction et des opinions

quand les fées 

tentent d'approcher

du berceau. 

D'quoi j'me mêle ?

Si des organisations de la CGT se réunissent, décident et rendent publiques leurs décisions dans les conditions partagées par ses adhérents, d'autres chapelles, exterieures à notre jeune dame de 120 ans, ont moins d'états d'âme.

Canaille le Rouge du haut de ses quasiment quarante années de cotisations syndicales à la CGT défend dans son organisation son exigence de clarification de la part de dirigeants qui auraient, comme au CESE, participé des opérations contradictoires aux orientations confédérales ou de la profession concernée, cela au même titre qu'il compte pour un pour contrôler la bonne gouvernance de la maison au regard des orientations et qu'il débat de leur contenu là où elles doivent être débattues.

Par contre, La Canaille ne se voit pas aller exiger du P"c"F que celui-ci démette de leur(s) mandat(s) les élus qui dans les conseils régionaux travaillent à désosser et votent la casse du statut des cheminots. Pourtant...

Pourtant sur la toile ou ailleurs, des adhérents de partis politiques (dont le P"c"F) qui pour l'essentiel d'entre eux n'ont jamais eu de contrat de travail les ayant conduit à se syndiquer et encore moins à lutter, portent appréciation et n'ayant jamais été payeurs se font conseilleurs. Quelques structures du P"c"F de 2014 s'aventurent aussi dans cette direction. Que ne demandent-ils pas plutôt à leur direction de ne pas participer à des tribunes donnant la parole au patronat (qui pourtant ne manque pas de hauts-parleurs) dans les colonnes de l'Humanité.

Plus aucune retenue, cela fuse de partout, v'là ty pas que le NPA propose à son tour de lourder le secrétaire général de la CGT:

Pas a une contradiction près, on lit ceci venant du parti d'Olivier Besancenot qui certainement estime normal de tenter de tendre ses courroies, NPA qui avance qu'« au lieu de laisser salir l’image du syndicalisme, la direction de la CGT doit démissionner Lepaon et prendre les initiatives nécessaires pour organiser la contre-offensive du monde du travail ».

Proposition de nos experts conseillers en activité revendicative qui au passage dédouane et va donc ravir ceux qui dans la direction de la CGT mettent en œuvre une orientation et des pratiques que justement les syndicats contestent et exigent de voir remettre à plat.

Canaille le Rouge préfère cent fois mieux la position de son UD qui, organisme statutaire (où des militants du NPA, du P"c"F, comme d'autres forces politiques et une majorité de non référencés derrière un quelconque tabernacle discutent des orientations et de l'actualité) réunie un comité général et organise le débat avec et dans les syndicats pour porter un positionnement et permettant d'impulser des luttes plutôt que ce genre de poulie idéologique.

Poulie, parce que si Lepaon s'en va comme le demande la Besancenot'connexion, au coude-à-coude dans sa course aux communiqués de même nature avec d'autres branches de l'armée mexicaine, cela ressemble bigrement à une tentative de fournir courroie, poix ou résine, pour une transmission dont ont aurait juste changé d'implantation l'axe la poupée motrice.

Désolé, mais ça ne marche pas comme cela. Et ce n'est pas cela que les syndicats exigent.

S'il y a abcès et il semble bien qu'il faille faire vite pour éviter le flegmon, pas besoin de chaman incantatoire pour circonvenir le mal. La démocratie interne est une médecine mieux adaptée que le charlatanisme porté par toutes les formes d'entrisme et les baumes à base de poix ou de résine qui serviraient à l'appliquer.