En 1974,
le film fit scandale.
A revoir en 2015 :
comment fabriquer des tueurs?
Comme le plus grand nombre des habitants de ce pays (et même au delà semble-t-i) Canaille le Rouge ne cesse de s’informer, essayer de comprendre non pas ce qui est l’acte en lui-même mais le pourquoi il peut ici ou là laisser indifférent voire avoir compréhension ou sympathie.
D’abord, une précision, ces positionnements sont marginaux dans notre pays. Ils font le devant des média parce que montés en épingle par ceux qui ont besoin d’audimat ou diffusion pour engranger les budgets publicitaires. Dans tous les aspects de la vie et de la mort, le capital n’est jamais loin pour tordre tout vers ses tiroirs-caisses.
En écoutant ce matin à la radio une enseignante raconter son expérience (France-Musique de 8h00à 8h30) d’un seul coup une des clés pourtant sous nos yeux mais non mise dans sa serrure s’est mise à tourner pour ouvrir une des portes de la compréhension. Comment expliquer que dans un pays constitutionnellement laïc avec une enseignante revendiquant le droit à l’athéisme, d’une part ce choix soit méconnu dans une clase de troisième, mais que de plus « l’affrontement » se fasse « entre chrétiens et musulmans » (un un collège public de la République) ? c’est le premier tour de notre serrure.
Mais le second, celui qui libère la la porte, est au moins aussi important tant il permet de cibler les causes, les responsabilités, de les dénoncer pour construire des solutions pérennes.
Dans un pays ou les musulmans pratiquants ou d'obédiance familiaro culturelle sont certes une part importante de la population comment est-il possible que ces questions prennent de telle tournure sans regarder comment ces jeunes qui sont 15 à 20% de la population représente plus de 60% de l’effectif d’un coté du périph ou en haut de la ZUP et moins de 10 intra-muros ici ou au centre ville ? Aves vous remarquez combien ce débat est absenbt en particulier de la part de ceux qui stigmatisent les banlieues depuis leur miradors dorés
La ghettoïsation de la société française avec ces genres de townships et maintenant de bidonvilles qui n’osent avouer leur nom pey-elle ne pas engendréer des monstres ?
Le mal vient de loin il est le fruit de choix politiques connus mais pour l’instant vite mis sous la table pour entretenir le débat sur le ring communautariste alors que l’organisateur des combats fait les comptes de la recette politique encaissée à chaque round.
Hier, La Canaille abordait déjà cette question sous un autre angle (Pour-que-l-hommage-ne-reste-pas-que-compassionel.html) mais cette question posée par cette prof de français « pourquoi cette méconnaissance du droit à ne pas croire ? » pour juste qu’elle soit doit être compléter par une seconde : « Pourquoi la croyance pour une part ciblée de la jeunesse française n’est-elle plus que le seul horizon mis à sa disposition ? ».
Cela participe de la stratégie de montée des communautarisme pour déchirer un tissu social qui un est obstacle aux restructurations exigée par le capital. (Et oui toujours et encore !, il faut sans cesse y revenir.)
Ceux qui la main sur le cœur nous parlent de la panne de l’ascenseur social sont ceux qui suppriment les budgets d’entretien de la machinerie et transforme la cage en monte-charge coincé entre deux étages.
On pourra décliner Voltaire et Rousseau en rap (et pourquoi pas) cela ne fera pas que le Gavroche parqué dans la ZUP, contrôlé au faciès ou à la vêture à la sortie du RER ne le sera pas parce qu’il aura l’interdiction de se chercher un horizon solidaire. Les Thénardier de l’octroi et leur Javert veillent aux grains. Ils n’ont à vendre que des grains de chapelets pour préserver leurs grains d’or.
Voila comment les fomenteurs de crise sarclent le terrain des issues fondamentalistes.
Il y a 70 ans notre pays en finissaient avec la milice mais laissait tranquille ceux qui les finançaient et avaient profité de leurs basses œuvres. La couleur et la forme de l’uniforme a changé mais les mêmes fabriquent des Lacombe Lucien en puisant dans le réservoir qu’ils entretiennent avec le même soin que la surveillance de leurs coffres forts.