C'est quand
qu'on fait quoi ?
Un panache de fumée blanche est donc sorti de la VMC de la tour confédérale. Avec un peu de chance la CGT et ses 120 ans va en avoir fini avec ses vapeurs.
Avec un peu de chance et surtout beaucoup de travail devant nous.
Reste, quand même, pas une paille, la question des orientations et celle du congrès.
Si Canaille le Rouge ne sortira pas son trébuchet à peser l'accumulation des onces ou grammes de conscience de classe des nouveaux dirigeants, surtout si le produit lui est amené conditionné dans des feuilles arrachées de cette presse qui n'aime la CGT que quand elle tousse en souhaitant la voir crever, le départ de quelques bernicles ventousées dans les étages va dans le bon sens.
L'occasion se présente en attendant de refaire le carénage du navire à l'occasion du congrès , de gratter les tarets (pas que sur les hélices) et de s'organiser pour le passer à l'antifouling. 120 ans mérite bien cela.
Que le nouveau secrétaire général de la CGT, rappelant le caractère de classe et de masse de la CGT ait été en délicatesse avec le P"c"F dans le même moment et pour les mêmes raisons que La Canaille ne le rend pas antipathique au préalable.
Mais ce n'est pas le tout d'avoir une direction confortablement élue encore faut-il savoir vers quoi elle propose d'aller.
Ce n'est pas la boussole l'important, mais le cap. C'est le marin qui trace la route pour l'atteindre. Le compas ne sert que pour vérifier que le cap est tenu.
Canaille le rouge ne va pas dire noir le 04 février après avoir dit blanc le 25 janvier. Canaille-le-rouge.CGT-j-8-avant-le-CCN.
Inquiétude, quand même, si l'équipage CCN semble avoir entendu le message, ceux du carré des officiers-mariniers "CECFD" qui faisaient la manoeuvre antérieure sont toujours là. Seront-ils prêts à assumer le nouveau cap qui doit être tracé ?
C'est aussi cela qui rend urgent un congrès de la CGT. Le retarder serait la pire des choses puisque cela enverrait aux syndiqués (qui dans les discussions disent le contraire) le message que l'orientation (le cap) ne serait pas en cause. Or, c'est le fond.
Cela voudrait dire alors que le séisme dénoncé n'aurait produit qu'une révolution de Palais.
Déjà, on voit poindre sur la toile, soutane bien repassée ou surplis en bataille, tous les moines soldats qui soutenaient l'Ancien Régime disant pis que pendre de "l'avant", se resserrer comme curie romaine autour du "maintenant".
Les dogmatiques, cela ose tout, c'est à cela qu'on les reconnaît embusqués permanents derrière les colonnes du temple.
Si la nouvelle direction de la CGT veut dire aux syndiqués que le message est bien passé, elle doit annoncer comment elle compte leur permettre de décider.
Nous sommes en société capitaliste, et comme nous le répètent ses chantres sur toutes les ondes, pages et canaux, c'est celui qui paie qui décide donc ...à celles et ceux qui cotisent de décider.
La CGT appartient à ses syndiqués. Si d'aucuns veulent intervenir statutairement dans ce débat, qu'ils commencent déjà par remplir un bulletin d'adhésion et de régler leur cotisation. C'est le seul ticket d'entrée valide.