La répression continue
L'acharnement judiciaire
contre le monde du travail
et le syndicalisme
devient la marque de fabrique
de la Solferinocratie.
Canaille le Rouge, totalement solidaire de tous les poursuivis par cette vindicte patronale efficacement relayée par les rouages judiciaires (il est plus facile de bénéficier d'un non lieu quand on gravite autour de la captation des millions de l'affaire Bettencourt que quand on est solidaire d'une salariée injustement licenciée).
Chacun pourra noter combien la Garde des Sceaux est d'un mutisme à chaque fois confirmé quand il s'agit de répression de travailleurs et de syndicalistes. Son mutisme sur le social, alors qu'elle claironne à chaque dossier sociétal, montre la nature de classe de la justice qu'elle administre sans faiblesse contre le monde du travail. La Nature de classe de l'Etat se révèle là dans toute sa splendeur.
Cela éclaire au passage un aspect méconnu et pourtant historique de la social-démocratie et du radicalisme couchés.
Le dernier paragraphe du tract peu faire sourire : en appeler à l'éthique sociale du patronat, à son honnêteté intellectuelle, autant chercher des militants pacifistes dans une promotion de St Cyriens ou le voeux de pauvreté parmi les coalisés de la secte du CAC à rentes. Pour reprendre un mot célèbre , ça peut exister mais ce n'est pas la carctéristique première de l'espèce. La continuté de la procédure et les choix d'assistance apportés dans cette procédure en témoignent.