il ne s'agit pas
pour La Canaille
de mener l'enquête
Il ne cherche pas
à être compétent
dans ce domaine
par contre en matière de réflexions sur la façon de traiter l'évènement,
Là, il y a des choses à dire :
Tout ce que la France compte d'experts, parce que journalistes ; impartiaux, parce que dinant ou en attente de leur rond de serviette à la cantine du Siècle, y va de ses commentaires :
"Il n'y a qu'en Russie qu'on voit cela surtout depuis 17".
"Ce pays est maudit on y assassine dans les rues".
La correspondante de LCI affirmant doctement , sa thèse de troisième cycle rédigée sur le genou en moins de deux minutes trente : "le meurtre politique est une spécialité russe".
Chez nous pas de moeurs de ce genre. Ah que non. Boulin, Ben Barka, Markovitch, Stavitski, Yann Piat ne sont plus là pour en témoigner. Le juge Michel ou les sauteries entre initiés du Berreta et de la kalash des rues de Marseilles ou les réglements de compte entre Etoile et les Ternes, avec les liens entre le grand banditisme et des officines plus ou moins proches des pouvoirs, que des vues de l'Esprit ?
Ailleurs, un Havre de sécurité ?
Il est certain que la mort malencontreuse de Martin Luther King qui a eu l'idée saugrenue de se trouver sur la trajectoire d'une balle qui passait par là à d'abord fait du tort à Lindon Johnson.
Qu'on se comprenne bien : chacun sait ici combien la mouvance oligarque poutinienne n'est pas la tasse de thé de Canaille le Rouge. Mais depuis les pantalonades aussi ridicules d'un Porentchenko jusqu'au bave en l'air de France2 à Moscou qui à la question "à qui profite le crime? " répond que "le mort était l'adversaire de Poutine", cela ressemble trop à un remake des opérations inspirées de Caracas à Kiev en passant par Zagreb ou la françafrique ou les balkans en leur temps pour ne pas demander plus que de la vigilence pour éviter de monter dans le train que la fascho-connexion, officielle ou pas, tente de nous faire rejoindre.