Cela vaut pour tous
à Athènes aussi
Nous sommes ici trop bien placés pour ne pas mesurer les conséquences d'un reniement des promesse électorales.
Pris à la gorge par le capital, Syriza s'il veut être fidèle à ses choix n'a qu'une solution : s'appuyer sur le peuple pour affronter l'eurocratie flibustière.
Tergiverser ou céder, nous voyons en France les impases terribles pour les libertés et la démocratie où cela peut conduire.
Tsipras, s'il vend les ports grecs à lqui que ce soit, Chine comprise, devra payer le prix fort : la colère ouvrière ; la seul en politique qui soit bonne conseillère.
Le syndicat des dockers du Pirée (Grèce) menace de mouvements sociaux si l’annonce d’une prochaine privatisation du port, faite ce week-end, par le vice-premier ministre grec, Yannis Dragasakis, n’est pas démentie.
En visite en Chine, avec d’autres membres du gouvernement, M. Dragasakis, cité par l’agence de presse Chine nouvelle, a déclaré qu’Athènes entend, finalement, procéder à la vente des 67 % que l’Etat détient dans l’Autorité du Port d’Athènes (OLP), l’entreprise publique chargée de l’exploitation commerciale d’une partie de ce port.
Cette déclaration constitue un revirement du gouvernement d’Alexis Tsipras. Car, à peine élu, ce dernier avait annoncé qu’il annulait une série de privatisations lancées par son prédécesseur, Antonis Samaras (centre droit), dont celle de deux grands ports, au Pirée et à Thessalonique.
Ce coup d’arrêt avait provoqué la colère de la Chine. Le groupe chinois Cosco figurait en effet parmi les cinq candidats retenus par le précédent gouvernement.
Les privatisations font partie des sujets actuellement en discussion entre Athènes et ses créanciers internationaux. Ces derniers poussent à une accélération du processus.
Mais, lundi, intervenant sur plusieurs télévisions, le secrétaire d’Etat aux finances, Dimitris Mardas a déclaré que la Grèce « ne vendrait plus ses biens à des prix humiliants ».
"ne vendrait plus ses biens à des prix humiliants" ne veut pas dire "ne vendra plus" et si le prix est considérée non humilliant ? On peut vendre.
C'est la logique des privatisations de Rocard à Jospin.
Les cartes sont sur la table. Confiance au peuple Grec pour peser assez fortement pour que priment les choix de souverainetés.