Se souvenir, bien sûr !
Honorer les déportés toujours présents.
Mais aussi...
Rappeler, transmettre que la barbarie fasciste rassembla pour les exterminer, mettre à disposition des industriels alimentant l'économie nazie, des millions de gens de provenances et raisons diverses de répression et traque, raison parfois cumulées, où la haine de l'autre par racisme, rejet de la démocratie, antisémitisme, anticommunisme, pour un ordre moral construit sur un élitisme aussi criminel qu'infondé et la négation de l'intelligence.
Rappeler et transmettre qu'il se trouvera dans notre pays des auxiliaires zélés parfois même anticipant les exigences et participant ainsi a élever le curseurs de leur barbarie.
La fusion des diversités des réprimés, leur sort commun qui fondera les serments des survivants est rassemblée dans leur formule "plus jamais çà".
Il y a 10 ans, à l'occasion du 60ème anniversaire de la capitulation des amée nazies, les études conduisait à affirmer que 162 500 habitants de notre pays avaient été soumis à la déportation.
D'autres critères d'identification des causes de la répression et déportation (les triangles témoignent) ont été répertoriés : homosexuels, témoins de Jéhova ou assimilés, droits communs. Les travaux en cours devraient permettre de mieux cerner la réalité et surtout la mesure de ces critères pratiques de l'idéologie génocidaire.
Un traitement historique particulier est à envisager concernant la répression des tziganes si la déporations ne fut pas le trait dominant (il y eu nombre de tziganes déportés) la France de Reynaud puis Pétain et ...jusqu'en 1946 pour les derniers organisera l'internement des tziganes au nom de la lutte contre le nomadisme et la délinquence qui y étaient associée de façons séculaire et entretenue ...jusqu'à aujourd'hui par l'idéologie dominante.