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26 avril, Journée Nationale de la Déportation

Se souvenir, bien sûr !

Honorer les déportés toujours présents.

Mais aussi...

26 avril, Journée Nationale de la Déportation
26 avril, Journée Nationale de la Déportation

Rappeler, transmettre que la barbarie fasciste rassembla pour les exterminer, mettre à disposition des industriels alimentant l'économie nazie, des millions de gens de provenances et raisons diverses de répression et traque, raison parfois cumulées, où la haine de l'autre par racisme, rejet de la démocratie, antisémitisme, anticommunisme, pour un ordre moral construit sur un élitisme aussi criminel qu'infondé et la négation de l'intelligence.

Rappeler et transmettre qu'il se trouvera dans notre pays des auxiliaires zélés parfois même anticipant les exigences et participant ainsi a élever le curseurs de leur barbarie.

La fusion des diversités des réprimés, leur sort commun qui fondera les serments des survivants est rassemblée dans leur formule "plus jamais çà". 

Il y a 10 ans, à l'occasion du 60ème anniversaire de la capitulation des amée nazies, les études conduisait à affirmer que 162 500 habitants de notre pays avaient été soumis à la déportation.

  • 86.827 déportés de répression sont recensés au total, dont 10% de femmes, (sources Fondation pour la mémoire de la déportation).
  • 75 721 Juifs hommes femmes et enfants furent déportés depuis la France, environ 3 000 Juifs moururent dans les camps d'internement français, de maladie ou de malnutrition. 1 000 Juifs furent assassinés en France parce qu'ils étaient juifs, par les forces allemandes ou par la Milice française (source : travaux de S. Klarsfeld)

D'autres critères d'identification des causes de la répression et déportation (les triangles témoignent) ont été répertoriés : homosexuels, témoins de Jéhova ou assimilés, droits communs. Les travaux en cours devraient permettre de mieux cerner la réalité et surtout la mesure de ces critères pratiques de l'idéologie génocidaire. 

Un traitement historique particulier est à envisager concernant la répression des tziganes si la déporations ne fut pas le trait dominant (il y eu nombre de tziganes déportés) la France de Reynaud puis Pétain et ...jusqu'en 1946 pour les derniers organisera l'internement des tziganes au nom de la lutte contre le nomadisme et la délinquence qui y étaient associée de façons séculaire et entretenue ...jusqu'à aujourd'hui par l'idéologie dominante.

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A
Juste pour compléter l'article Les derniers chiffres de la Fondation pour la mémoire de la Déportation sont 89 390 déportés sur 363 listes de départs en déportation et bien sûr ces chiffres se complètent toujours. Autre sujet douloureux, les personnes handicapées (séniles, autistes.....) y ont contribué.<br /> ALINE
J
Je pense que Monsieur Di-Leta se trompe de cible , surtout dans une période comme celle-ci , qui nous prouve AU QUOTIDIEN , que la "Bête Immonde" est toujours dissimulée dans l'ombre .<br /> Se souvenir est primordial , comme il est tout autant primordial pour les fils et filles des victimes de cette sale époque (juifs , arméniens , africains , communistes , résistants , homosexuels etc...) de faire corps TOUS ENSEMBLE pour maintenir encore vivante la petite flamme de la souvenance . <br /> Cette "Bête Immonde" prolifère tout particulièrement en Europe où elle s'efforce par tous les moyens de s'insinuer dans toutes les sphères politico-financières , au point qu'il est courant et pratiquement admis d'entendre dans les médias de plus en plus d'échos des négationnistes de tous bords à l'haleine pestilentielle .<br /> La France , comme à son habitude et comme son histoire nous le prouve , n'est pas en reste dans le domaine de la démagogie et de la prostitution politique .<br /> Pour mémoire , cette petite anecdote qui remonte à l'époque où il ,était encore obligatoire en France de faire "ses 3 jours" (aux environs de 1968) avant d'être "Bon pour le service" et où je dus me rendre à Blois avec des copains pour m'exécuter à cette obligation "civique" pré-militaire .<br /> Après une multitude de tests écrits pour quantifier notre QI (quotient intellectuel) , un brassard nous fut attribué en fonction de la note de QI obtenue .<br /> Pour les QI les plus faibles , la note était carrément marquée sur le bandeau de couleur , couleur différente de la nôtre , tout comme d'autres appelés aux critères spécifiques dont je ne me rappelle plus , et je fus réellement peiné pour ces copains qui ne méritaient vraiment pas de porter en quelque sorte et encore en 1968 ... l'équivalent d'UNE ETOILE JAUNE !<br /> Oui encore à cette époque pas si lointaine , pour preuve que les méthodes inhumaines de la 2ème guerre mondiale n'avaient pas beaucoup affectées les dirigeants politiques français et sa hiérarchie militaire , le TRI SELECTIF était encore en vigueur ... et à mon humble avis , il est encore dans les tiroirs des malfaisants qui nous gouvernent et nous instrumentalisent , autant en France , que dans TOUTE L'EUROPE !<br /> Alors Monsieur Di-Leta , dire et écrire : "Je me souviens et je veux que les autres se souviennent également" , ce n'est pas contribuer à "faire son fond de commerce" , ce serait plutôt se "faire le transitaire de l'exportation de mémoires".
C
Je n'ai pas l'impression de contribuer à un fond de commerce. Le terme en lui même attend des explications de votre part. <br /> Celui qui écrit ici se bat depuis 1968, date de ses premiers engagements pour les droits du peuple Palestinien qui ont été de paire avec son soutien au peuple Vietnamien. <br /> Il fait campagne sous pseudo ou comme citoyen "officiel" à la campagne BDS. A ce titre est en droit d'exiger de la rigueur historique pour qui veut argumenter.<br /> Canaille le Rouge a participé dans des conditions complexes qui n'ont pas ici à être étalées à accueillir des camarades qui avaient besoin à un moment d'avoir un toit pour mener des activités pour leurs droits.<br /> Par contre n'avoir QUE cette lecture du nazisme traduit au mieux une méconnaissance de la nature de TOUS ceux qui ont résisté et au pire à un effet miroir du sionisme qui cherche à confisquer la mémoire.<br /> C'est refuser de voir la question impérialiste dans l'enjeux du Moyen Orient. <br /> A ce sujet, La Canaille persiste à penser que les écrits de Rosa Luxembourg sur "la question nationale" et les sources du sionisme au travers du Bund sont une source incontournable de réflexion pour l'analyse de 2015.<br /> Il serait bien, si Canaille le Rouge était dans l'erreur, que vous précisiez et ajustiez votre affirmation, sinon vous participez à alimenter ceux que vous dites combattre.<br /> De plus et c'est une invitation à réfléchir, votre argumentation circonscrit l'extermination nazie qu'à une de ses dimensions (incontournable et irréductible), fait l'impasse sur les autres (ce que bien évidement Canaille le Rouge ne fera pas) et participe de cette façon à donner du grain à moudre à ceux que vous postuler combattre.
D
Se souvenir, bien sûr... mais pas en faire un fond de commerce et reproduire ce vécu comme le font les sionistes en Palestine.