qui s'en servent.
Canaille le Rouge ne sait pas si vous êtes comme lui, mais le concours de l’eurovision, ce n’est pas sa tasse de thé. Pas une raison pour empêcher de chanter ceux qui le désirent mais pas une raison pour nous rabattre les oreilles avec une des autres facettes des jeux cirques instillés en permanence sur les écrans.
Là où d’un seul coup l’oreille marque l'arret, le jarret se lève et le sourcil se tend, c’est au moment où nous quittons l’espace des variétés pour entrer dans celui des pratiques avariées.
La presse de ce jour nous apprend que le représentant d'un pays concourant dont les troupes sont par ailleurs auteurs de crime de guerre à Gaza a demandé (et obtenu de celui qui a réhabilité ses nazis d’hier et entend pouvoir pogromiser ses Roms aujourd’hui) la suppression dans la chanson du ou de la représentant(e) magyar de la partie dénonçant les milliers d’enfants assassinés par l’armée israélienne à Gaza.
Chanter la paix c'est faire la guerre au belliqueux et donc cela doit cesser.être interdit.
Les média souvent plus peoples qu’informatifs nous rapportent que :
« Le groupe mené par la chanteuse Boggie représente la Hongrie pour l’édition 2015 et ce avec une chanson contre la guerre. Rien de bien polémique a priori. Sauf qu’un couplet de la chanson critique ouvertement l’opération israélienne Bordure protectrice de l’été dernier à Gaza, en évoquant le nombre de civils et d’enfants morts lors de l’attaque de Gaza par Israël l’été dernier : « 2014 – Gaza – les deux tiers des victimes étaient des civils, dont plus de 500 enfants ».
L’ambassadeur israélien en Hongrie, Ilan Mor, a demandé aux autorités hongroises de le retirer, expliquant qu’il était perçu comme un message politique inapproprié contre Israël.
Et le règlement de l’Eurovision interdisant « les paroles, discours, ou geste de nature politique », ce dernier a eu gain de cause. Un haut fonctionnaire de l’autorité de diffusion hongroise lui aurait ainsi promis que la phrase contestée serait retirée. »
Il est vrai qu’aller dire à Budapest que l’armée israélienne a des pratiques de criminel de guerre au moment où la société hongroise voit se réveiller ses nostalgiques des croix fléchées et des campagnes communes avec les armées nazies, pogromes et autres massacres compris, cela ne se fait pas.
Quitte à être indécent, La Canaille s’en mêle histoire de rappeler que les barons du fabricant de ratonnades en Hongrie siègent sur les mêmes bancs du PPE que ceux de Juncker Merkel, Sarkozy, Rajoy, Cameron et autres à Brusbourg ou à Straxelles, que tous font glacis pour protéger le pouvoir en place à Tel Aviv pour interdire les poursuites pour crimes de guerre voir plus et violations permanentes des conventions de Genève et décisions de l'ONU.
En Hongrie les communistes et antifascistes sont pourchassés et réduit au silence par la loi. En Israël les pacifistes et dénonciateur des crimes de l’armée israélienne (dont les communistes israéliens) sont emprisonnés (députés à la Knesset compris) ; bel exemple de « l’état de droit »).
Mais Blummollet va à Cuba parler des droits humains. Fabius et Le Drian financent et arment les milices nazies en Ukraine. La France vend des rafales aux tyrans recruteurs de bourreaux décapiteurs de la péninsule arabique. Valls prétend que dénoncer la politique israélienne et l’idéologie totalitaire qui la sous-tend est être antisémite.
Il s’agit bien là d’une « euro-vision » ultraréactionnaire des droits des peuples qui s’élargis hors d’une UE qui en est le noyau hélas stable et montre pour les accédants ou postulants à y accéder des prédispositions marquées au fer du totalitarisme politique et culturel. (le même jour ou la chanteuse russe chante à Vienne un hymne à Poutine, celui-ci prend un décret interdisant les ONG indésirables).
Encore un effort Vladimir et tu l’auras ton rond de serviette à la table de l’ultra-réaction mais mesure bien la dimension antifasciste de ton peuple, il te faudra aussi un jour rendre des comptes. Et là même roublard, tu ne pourras pas payer en euros. Nous commençons ici à devenir nombreux à rejeter cette monnaie de singe qui sert la droite et l'extrême droite, fait se pâmer d'aise le capital.