Les patrons taxi ne veulent pas d'Über
mais ils ne veulent pas seulement
que le beurre
de l'argent d'über
Canaille le Rouge n'a pas souvenir que les patrons de taxi se soient mobilisés de façon très solidaire quand la liquidation du service des transports de malades par les ambulanciers des hôpitaux publics leur a été gracieusement transféré au prix de milliers d'emplois à statut et, pour les rémunérer, qu'ils ont été branchés en direct sur les caisses de la sécu qu'ils stigmatisent au sein de leur CGPME ou (et) lorsqu'ils réclament des dégrèvements... de charges (sociale) pour faire face à cette concurrence que dans leur immense majorité ils ont appelée de tous leurs vœux union-européonophiles.
La Canaille, qui dénonce tout ce qui découle des traités de l'UE (et Über ne fait que s''engouffrer dans une des brèches ouvertes par ceux qui disent le combattre) ne sera pas solidaire de cette camarilla patronale qui (la littérature professionnelle en regorge) s'est toujours manifestée contre les mouvements sociaux dans les transports publics, privés, contre les revendications des salariés de la branche ou ailleurs.
Autant Canaille le Rouge restera solidaire des salariés de la branche qui refuseront de servir de chevaux légers et commando au patronat, il les soutiendra dans leurs revendications dont le refus de la déréglementation, autant il ne manifestera pas la moindre sympathie pour les autres.
Qu'on se le dise !!
Un positionement de la CGT Taxi qui clarifie un peu le débat :
La chambre syndicale des cochers chauffeurs CGT-Taxis vise plus particulièrement le service UberPOP, qui met en relation des clients avec des particuliers non professionnels qui assurent le transport avec leur propre véhicule. Pour le syndicat, en mettant en placeUberPOP, Uber se rend coupable d'exercice illégal de l'activité d'exploitant de taxi et de mise en relation avec des personnes non autorisées à effectuer du transport public de particulier.
La CGT-Taxis estime qu'en assurant la promotion d'UberPOP, Uber favorise le travail dissimulé. Pour elle, les conducteurs UberPOP se soustraient à leurs obligations légales au regard du droit du travail, mais aussi du droit commercial et fiscal, se livrant ainsi à du travail dissimulé.
Les mêmes infractions sont reprochées à Djump (lancée par la start-up belge Djengo), une plateforme de mise en relation entre particuliers, qui se présente comme une offre de covoiturage. Le conducteur non professionnel prend en charge l'utilisateur, qui peut ensuite effectuer une «donation» en sa faveur à l'issue du trajet.
«Le but, c'est de sanctionner les donneurs d'ordre, pas uniquement les chauffeurs», a expliqué Karim Asnoun, secrétaire général de la CGT-Taxis. «On espère qu'un juge pénal se prononcera rapidement pour éviter un drame», a-t-il ajouté, en référence au climat de tension qui règne actuellement dans le milieu des taxis.