Entre J-M Le ..en (voir précédente p@ge)
et la 'Ndrangheta
universo-mitterrandienne
Canaille le Rouge en avait à peine fini avec les dérives ultra réactionnaires du député ministre du 13e que fort opportunément, poussé par une enquête de Médiapart, rejaillissait de la bonde à eaux grasses un épisode mettant en scène quelques jeunes pousses d'alors des milieux trotskystes. Ils deviendront les caciques ministérielisables de la solférinocratie racornis.
Il s'agit d'un épisode conduisant à nouer les fils d'une "françuniversité à trame rose et chaine affairiste " qui semble un clone métropolitain de la célèbre françafrique de sinistre réputation.
Magouilles en tous genres, galerie de portraits et roses apparathchiks politico maffieux mode d'emploi avec le lien de l'article en quatre feuillets de médiapart : : http://www.mediapart.fr/journal/france/100615/le-vice-ministre-des-universites-entre-en-zone-de-turbulences?page_article=1) :
Charles Hernu et son "rainbow warior" paraissant presque un enfant de coeur ..et pourtant !
(les parties en couleur sont le choix de La Canaille)
Avec son copain de fac de médecine Jean-Marie Le Guen, aujourd’hui ministre chargé des relations avec le Parlement, Jean-Loup Salzmann, vingt ans, fonde ainsi le Cosef, une organisation étudiante chargée de représenter les mitterrandiens, comme le décrit notre collègue Laurent Mauduit dans son livre A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (Don Quichotte, 2014). Le groupuscule, qui ne compte qu’une poignée d’étudiants, est alors dirigé par Edith Cresson. « Je ne me souviens pas que le Cosef ait mené une seule action en faveur des étudiants », raille le médecin Emmanuel Maheu, à l'époque membre de l’OCI (les trotskistes lambertistes) et qui côtoie tout ce petit monde alors que se prépare la création de l’Unef-ID, union des trotskistes et des différentes mouvances socialistes contre l’Unef-renouveau, communiste.
« L’objectif était de prendre le contrôle de la Mnef », se souvient Benjamin Stora. Jean-Loup Salzmann participe en 1978, aux côtés de Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadelis, à la prise de pouvoir au sein de la mutuelle étudiante. Président de la section de Paris, il devient vice-président national en 1982, alors qu’Olivier Spithakis, futur directeur général, en est le trésorier. Il quittera finalement les instances de la mutuelle en 1985. « Comme d’autres, nous sommes partis travailler dans la vie réelle. Jean-Loup est parti faire ses recherches », raconte encore Benjamin Stora. Des recherches qui ne l’occupent cependant pas trop longtemps – l’homme a d’ailleurs très peu publié, tant à cette époque que tout au long de sa carrière hospitalo-universitaire. Jean-Loup Salzmann est alors appelé par une autre aventure mitterrandienne : la création de SOS-Racisme.
Alors que d’une main, François Mitterrand favorise la montée du FN, comme l’ont très bien montré Thomas Legrand, Emmanuel Faux et Gilles Perez dans La main droite de Dieu : enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite (Le Seuil, 1994), de l’autre, il entend créer un mouvement susceptible de lui offrir une nouvelle dynamique chez les jeunes autour de l’anti-racisme. Les sondages, après le tournant de la rigueur de 1983, sont en effet au plus bas. « Tout est parti du petit groupe Filoche, tenu par Julien Dray, Didier François, alias “Rocky”, et Harlem Désir. Ils avaient été très marqués par la Marche des Beurs et se disaient qu'il fallait faire quelque chose. Tous décident d'en parler à leur camarade Jean-Loup Salzmann, dont le père est en poste à l'Élysée. Salzmann en parle au président, qui passe le bébé à Bianco. Et l'affaire est lancée », explique Benjamin Stora aux trois auteurs.
« Désormais, tout est piloté de l'Élysée. Jean-Louis Bianco, alors secrétaire général de la présidence de la République, témoigne sans retenue », poursuivent les journalistes : « Mon premier contact, c'est Jean-Loup Salzmann. Il m'a dit : “J'ai des amis qui voudraient lancer un mouvement et j'ai même un type pour le diriger, il s'appelle Harlem Désir… Je te jure, c'est son vrai nom !” Je rencontre donc pour la première fois Julien Dray, Rocky, Harlem Désir. On les met en contact avec Pilhan », raconte Bianco, qui admet avoir œuvré à leur trouver « des financements par les ministères ».
Ne reste plus qu'à trouver dans la filière un medecin légiste pour rendre neutre et sans critères de reconnaissance les cadavres qui vont se révéler cachés dans quelques placards de la solférinocratie.
A coup sûr, à suivre...