Les luminueux crépuscules obscurs
du
Conseil de l'Europe
Vous souvenez-vous le texte du référendum de 2005 que le pouvoir refusait de rendre public et que le mouvement populaire mis en lumière?
C'était d'une immense clarté et le conseil de l'Europe fit tout son possible pour que les peuples ne puissent en débattre.
Hier, veille de la consultation référendaire en Grèce, le même "Conseil de l'Europe" s'est fendu d'un avis que les Echos, journal qui est à la démocratie politique ce que des chaussures à crampons sont à Toulouse Lautrec, résume ainsi :
Même pour un Grec qui aurait suivi de très près ces dernières semaines les négociations, la complexité de la question laisse rêveur. Au point que le Conseil de l’Europe s’en est ému, notamment au motif que « les questions doivent être claires et compréhensibles ».
Pas à dire, d'expérience nous savons combien ce conseil qui n'est pas de bon conseil est un outil qualifié pour juger des termes du questionement grec et de la limpidité des textes.
Peut-être avait-il oublié que même avec des gueules de métèques, de juifs errants, de pâtres grecs la population héllénique a suffisament de culture pour décider de comment elle va émettre ses choix, et qu'en matière de démocratie elle n'avait que peu de leçon à recevoir d'un aéropage de soutiens à tous ceque depuis 60 ans l'Europe compte de réactionnaire de fascistes et de nazi(llion)s.
Question, comme ça en passant, si c'était le oui qui arrivait en ête, ce dit "conseil de l'Europe" demanderait-il l'annulation du scrutin au motif que la qestion n'était pas claire ?