Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les faits, que les faits

Publié le 22 Juillet 2015 par Canaille Lerouge in politique, lutte de classe, action, communisme

Voyage à Athènes

Les faits, que les faits

Il y quelques dizaines de décénnies (environ une quinzaine), les deux duettistes qui ont fait monter la consommation de calmants et d'antialgiques chez les patrons et dépositaires du capital avaient produit une lettre qui est restée dans l'histoire sous le nom de "condamnation du crétinisme parlementaire"

on y trouve entre autre cette phrase :

 

"Car le parti « manque encore d’homme capables de le réprésenter au parlement ». Il est pourtant « désirable et nécessaire de confier les mandats à des hommes qui disposent de suffisamment de temps pour se familiariser pleinement avec les principaux sujets. le simple ouvrier et le petit artisan… n’en ont que très rarement le loisir nécessaire ». Donc, (persiflent les auteurs de la dite lettre,)votez pour les bourgeois!"

Ce n'est pas Canaille le Rouge qui repprochera à un dirigeant politique d'aller dans un pays victime des banksters et leur normalisation.

Qu'un dirigeant d'un parti qui se dit communiste fasse cette démarche semble dans la logique des choses.

Las. Là où Canaille le Rouge fait plus que tiquer, c'est que le dirigeant en question n'y va pas pour rencontrer le peuple et les organisation qui rassemblent contre les mauvais coups mais va soutenir le premier ministre qui a acccepté la capitulation contre le mandat de son peuple, contre l'avis des instances de direction du parti qui l'a mandaté pour exercer ses fonctions ministérielle pour combattre les diktat du capital contre leur peuple, la droite et la social démocratie qui l'accompagne.

Un peut comme si Frachon applaudissaient Daladier en 38, Thorez allait féliciter Mollet après les élections de 56. Ou Marchais dire à Mauroy, Rocard ou Fabius qu'ils faut du courage pour privatiser mais qu'il est solidaire.

Le Capital exulte. Son plan où les rôles sont répartis se déroule comme du papier à musique , les roles sont bien distribués : pas que Merkel mais elle comme Kappellmeister -en Français chef d'orchestre- chargée au pupitre de tenir la partition et la jouer comme exigée par les compositeurs pour monter un sinistre opéra "Versailles Munich", avec Hollande, Blummolletstricule, montrant son triangle pour se revendiquer 1er violon.  Draghi pour encaisser les droits d'auteur. Lagarde pour faire signer les contrats.

Cela concerne la Grèce, mais pas que.

Allez voir Tzipras de cette façon est une façon comme une autre de dire aux communistes qui persisteraient à tenter de trouver un espace de souveraineté nationale et populaire au sein du P"c"F " que la page de 2005 est définitivement tournée et que ce sont les élus qui décident, plus les adhérents comme l'affichent toujours, clown blanc au nez rouge,  leurs statuts. Rien de neuf pour Canaille le Rouge, mais il imagine les douleurs lombaires pour ceux qui persiste à tomber de l'armoire  parce qu'ils ont oublié  ce que disait Lenine dans "Que faire" : "si tu ne veut pas tomber de l'armoire, faut pas y monter". En fait il le disait de façon plus sérieuse : "toute pratique est pratique d'une théorie" . La théorie de Laurent est l'horizon indépassable de l'UE et de l'Euro, qu'on peut à la limite poncer à la marge, mais plus jamais renverser.

Canaille le Rouge est impatient de voir comment la question de la Révolution va être envisagée et réglée lors d'un prochain consistoire des cardinaux de la place du Colonel Fabien. Pendant que ceux là recherchent une cabine téléphonique accueillant leur prochain congrès, travaillons à la construction du rapport de force pour engager la riposte qui pour être efficace doit être anticapitaliste.

 

 

 

 

Commenter cet article