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Agriculteurs, quelle solidarité ?

Qui manie l'ostracisme ?

Agriculteurs, quelle solidarité ?

Ci après la lettre que le syndicat CGT de la DDT de l'isère a été contraint d'adresser aux responsables de la FDSEA de ce département.

Cela amène à partir d'un accord avec son contenu à rappeler une chose ou deux pour aider à la reflexion.

Être solidaire, ce n'est pas perdre son discernement.

Oui les agriculteurs, du moins les plus petits, subissent de plein fouet une crise dont les plus gros font parties des responsables (souvenons nous, avant l'actuel "président " de la FNSEA qui est aux éleveurs bretons ce que la Porche cayenne est à la 4l d'occase ,comment Fr. Guillaume* ministre de Chirac ou d'autres de ses prédécessurs et succésseurs,  ruinait ses adhérents tout en les incitant à faire flamber les installations de services publics).

Plus proche de nous, entendant l'incitation des producteurs de lait ou de viande à rejetter les importations, quelles actions de solidarité ont-ils engagé quand l'industrie française du machinisme agricole était dévasté, plus récement, quelle solidarité avec les Goodyear ou les Conti en lutte en Picardie pour garder en France une production dont une grande part liée au machninisme agricole . Eux qui défilent avec leur tracteurs qui coutent une vie de Smicard et qui ne se préoccupent pas du devenir de ceux que par ailleurs ils sollicitent pour être solidaires mais demandent à être exonérer de charges plutôt que s'en prendre à ceux qui les étranglent.

Il y a des fois où des choses très simples, élémentaires même doivent être rappelées pour dissiper les ambiguités et clarifier les enjeux.

 

Le courrier de la CGT :

Agriculteurs, quelle solidarité ?

Canaille le Rouge à partir de son expérience propre approuve entièrement le fond et la forme de cette lettre.

* François Guillaume, dirigeant "syndical" participe à l’élaboration des lois d’orientation agricole de 1960 et 1962 voulues par le Général de Gaulle et diligentées par son Premier ministre, Michel Debré,

Ministre de l’Agriculture du gouvernement Chirac de 1986 à 1988

Privatise le Crédit agricole dont la Caisse Nationale, établissement public industriel et commercial, cédée par l’État. Le CA devient la machine à pomper les ressources des agriculteurs, endossant le costume de banquiers les prorpriétaires notables locaux votesnt les décisions qui ruine leurs ciollègues, certains devenant experts pour raffler les exploitations ruinées.

Fr Guillaume est aussi célèbre de par son « Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l'accident de Tchernobyl »

En 1989, François Guillaume est élu (droite) membre du Parlement européen il sera du OUI à Maastricht, du OUI en 2005

Lui succedera Luc Guyau Membre de l'UMP et vice-président du comité départemental de la Vendée

Jusqu'à ce Beulin d'aujourd'hui qui est à l'agriculture ce que Ripolin est à Matisse.

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J
Pour ma part et pour bien connaître le milieu agricole , il faut se rendre à l'évidence : un tri sélectif a été orchestré de longue date par nos dirigeants français et européens ... aux détriments des petites exploitations familiales , principalement celles d'élevages , tout en augmentant la dépendance des plus grosses exploitations vis à vis des banques ... et des industriels de l'agro-alimentaire .<br /> Le Crédit Agricole a une très lourde responsabilité dans cette sélection vers "l'élitisme" friqué et agricole français ; mais aussi les Chambres d'Agriculture et leurs techniciens , poussant nos agriculteurs vers toujours plus d'endettement aux profits apparents du modernisme et de la rentabilité des exploitations ; mais surtout aux profits des banques et des industriels ; car le mot endettement est souvent synonyme de dépendance , de contraintes bancaires , de perte d'autonomie et pour les plus faibles et en fonction des desiderata du marché , d'être susceptible un jour de subir le couperet du dépôt de bilan .<br /> Pourtant , la majorité des agriculteurs sont d'excellents gestionnaires et comptables mais avec une énorme EPEE de DAMOCLES au-dessus de la tête qui les rend tributaires des SEULES LOIS DU MARCHE ; épée de Damoclès dont ils ont volontairement accepté la présence en écartant toutes autres alternatives , moins rémunératrices mais beaucoup plus égalitaires pour tous .<br /> L'incitation inavouée mais effective à l'agrandissement des exploitations et à l'achat de matériels de plus en plus gros et performants par le Crédit Agricole , est un autre facteur sélectif ; d'autant quand la cupidité et le désir d'appropriation à des fins personnelles par quelques exploitants sont pressentis par le banquier quitte à faire crever plus rapidement et d'un commun accord , la petite exploitation voisine pour TOUJOURS PLUS D'HECTARES .<br /> En France , je rencontre souvent d'énormes matériels agricoles sur les routes , DEUX FOIS PLUS GROS que ceux avec lesquels je travaillais au Québec sur une exploitation de 3000 hectares environs (pour les sceptiques et en particulier les dirigeants syndicaux de la FNSEA , qu'ils se renseignent à la Mairie de Latulipe au Témiskaming dans la Province du Québec , ceci à la fin des années 80) . Pourtant , comme en Bretagne par exemple , je pense que les surfaces agricoles doivent se situer aux alentours des 100 hectares . Points d'interrogation multiples .<br /> De nombreux agriculteurs suite à l'exemple ci-dessus , devraient se poser la question : en dehors de possibles erreurs personnelles d'appréciations dans les investissements , QUI LES POUSSE VERS LE PRECIPICE ? N'ont-ils pas INTERETS à se montrer SOLIDAIRES avec toutes les corporations de métiers déjà DANS ou AU BORD du "vide-ordures" de cette Europe du fric et en guerre contre SES peuples ?<br /> Une petite pique pour conclure : faut-il impérativement en agriculture dans le domaine de la politique française se situer à DROITE pour persévérer dans le métier d'agriculteur ? Car hormis un petit nombre d'exploitants se positionnant légèrement à gôôôche , j'ai le plus souvent été en relation avec des professionnels agricoles se situant plus proches des extrêmes droites que du Parti Communiste (d'ailleurs AUCUN dans mon Parti à l'état moribond).<br /> Veulent-ils à plus ou moins long termes des exploitations du genre de celle des 1000 vaches , où inévitablement ils ne seront plus que des employés agricoles au service d'un gros "trust" industriel avec les conséquences sur les heures et les salaires dont nous connaissons déjà les impacts dans d'autres domaines ?