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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Récréation enfin, si on peut le dire ainsi.

Publié le 26 Août 2015 par Canaille Lerouge in politique, crétinisme parlementaire, dogmatique, UE, Grèce

avez vous lu Elias Duparc ?

Récréation enfin, si on peut le dire ainsi.

Il n'écrit pas de polards ni de romans sociologiques. mais il sait faire dans la fiction et parfois, au prix de quelques coups d'épaule, il tente de l'adosser à sa vision du réel :

À l’inverse de ce que prétendent certains anciens soutiens devenus en quelques jours dénonciateurs impitoyables, le gouvernement Tsipras a également remporté des victoires notables.

 

Il semble avoir oublié un "pour les " entre victoires et notables.

Réapparition sur le devant de la scène de ces agiographes, peut-être ne connaissez-vous pas cette denrée idéologique. Avant de tomber par hasard sur cette  plate bande de la culture politique hors sol  (pas de pollution par les exigences sociales, pas de terreau naturel annoncé justifiant des prix hors d'atteinte pour le paysan grec moyen) Canaille le Rouge ne connaissait pas. 

Spécialiste de la traque du Sapir, de la battue anti Lordon, Pythie du grand retour du P"c"F, estoquant le trotskyste présumé parce que le contestant comme le faisait le premier Djougachvili  géorgien venu quand il affutait son piolet, notre Mercader de la boite à idée se déchaine.

Pour comprendre sa pensée il faut savoir lire la grille Duparc qui sert à garder les jardins de la pensée officielle, de la pensée exclusive communiste autoproclammée. Et cela donne ceci :

Tsipras a tout fait pour mettre transparence et démocratie au centre du jeu : quel autre chef d’Etat européen a saisi le Parlement européen, injectant de la politique à haute dose dans la seule instance un tant soit peu démocratique de l’Union ?

Parlement Européen qui laisse en son nom frapper d'interdit de publication des termes du TAFTA et accepte comme donnée subventionnée le droit au lobying des grands monopoles.

Quiconque suit la situation grecque de près restera interlqué devant cette accumulation de,disons le mot, "conneries pharaonesques" :

 le gouvernement d’Alexis Tsipras a remporté début août une « victoire dans la défaite » importante et étrangement passée sous silence : un allègement du cadre austéritaire qui enserre le pays. En effet, alors que les exigences annuelles d’excédents budgétaires étaient fixés à 1% du PIB pour 2015 et 2% pour 2016 dans l’accord du 13 juillet, ils seront finalement respectivement de 0,25 et de 0,5%. Avec le déblocage de 83 milliards d’euros de fonds européens (dont une grande partie retournera toutefois aux créanciers), des marges de manœuvre existent pour relancer l’appareil productif grec détruit. 

Traduction : "certes ont t'étrangle mais la corde est stérile pour t'éviter les infections".

 

 

Il fut une époque où dans le PCF une idée faisait flores "le parti se renforce en s'épurant" avec le sieur Duparc cela donne "plus le pauvre s'appauvrit plus il a de chances de s'enrichir de sa pauvreté".

Il ne doit pas avoir d'huissier de son  bailleur aux fesses, ne va ni au restau du coeur ou au Secour Pop pour faire le joint avec le mois suivant quand il ose écrire :

Et s’il est douloureux de concéder que ce sont Syriza et Alexis Tsipras qui, quoiqu’ayant remporté une victoire historique sur un programme de fin de l’austérité et des memoranda, vont devoir être ceux qui mettent en place un troisième plan cruel, il faut souligner la défaite symétrique du docteur Schaüble.

Il enfonce le clou : 

Ces premiers gains sont certes maigres au vu la situation de la Grèce et de l’ampleur de la défaite dans le combat contre l’austérité. Mais ils ne sont pas négligeables après six petits mois de gouvernement pour la gauche radicale

Comme est chanceux le philosophe qui peut cuire heureux dans le taureau de Phalaris, il souffre certe mais à l'intérieur d'un espace qui pourrait être pire et le protège du pire encore plus pire existant à l'extérieur.

Il y a des moments où le crétissme politique atteint de tel sommet qu'il dépasse celui parlementaire que Marx avait travaillé à étalonner : 

« Ils sont atteints de crétinisme parlementaire au point de se figurer qu’ils sont au-dessus de toute critique et de condamner la critique comme un crime de lèse-majesté! »

Le sieur Duparc dans sa p@ges sur médiapart* est l'exemple accompli de la sublimation de ce crétinisme, en le faisant passer d'un coup de solide morceau de réformisme en un état gazeux charger d'endormir les esprits critiques, il fait ce qu'il dénonce.

Stipuler que quiconque "à gauche" critique Tsipras est "conforme à la mission historique du courant trotskyste, cette instance de division de la gauche de transformation sociale vouée à permettre à la droite de reprendre le pouvoir" est la définition profonde la réthorique dite stalinienne.

Moralité si le peuple dit non à Tsipras et sa capitulation, la faute en reviendra à ceux qui auront mis cette capitulation en lumière.

C'est ainsi que pour avoir dénoncé Munich et ses signataires, la social démocratie -signataire enthousiaste - permitl'emprisonnement de Péri et son assassinat. 

A quand l'Hotel Duparc ?

 

 

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