A quelle sauce le Parti Socialiste
veut-il assaisonner
les travailleurs
pour émulsionner
les fragances économiques
aux goûts du capital ?
Au nom de la rose, meurtre de masse entre amis.
Commanditaires, exécutants et effaceurs de preuves
sont connus
Quand en mai 2012, comme hélas trop peu d'autres, Canaille le Rouge a appelé à ne pas cautionner un "Hollande capitalo compatible" pour éliminéer un "Sarkozy capitalo installé", le plus grand nombre des passants sur ses pages non seulement n'en ont tenu aucune reflexion, mais ce plus grand nombre a crié au fou.
Aujourd'hui, des proches de Canaille le Rouge (dont certains tentent de l'associer à une idée de gauche que depuis plus de deux lustres ilrejette) vont jusqu'à lui repprocher leur choix d'alors et leur expérience que sarkozy et Hollande c'est pareil et qu'avec Le Pen ce serait le bouclage de ce triangle des Bermudes.
Trois ans plus tard, La Canaille n'aura pas la cruauté de sortir le trébuchet à mesurer les reniements mais par contre, il se sent le droit d'interpeller largement à partir de ce qui fait la boussole de l'auteur de ces lignes : les intérets immédiats de ses condisciples actifs ou retraités et le tracée d'une alternative, son défrichage, pour sortir du marais des compromissions.
Le Monde met en ligne ce jour le rapport commandé par Valls à la Demande Hollande pour supprimer le code du travail.
Cela va être le rôle qu'elle dit accepter de la nouvelle ministre du travail, laquelle démontre que sous un régime social démocrat, tueurs en série des garanties sociales peut s'écrire au féminin.
Face à cela, comment construire une efficacité à la colère ?
Sera-t-il possible de laisser sans réagir le passage du fondé de pouvoir du capital logé à l'Elysée au congrès de la CES en restant muet ?
Les étrangleurs de la Grèce, ceux qui ont fait de la résignation la pierre angulaire de leur accompagnement des choix de Bruxelles peuvent-ils passer par Paris sans entendre la colère de la plus grande concentration de salariés du pays ?
La direction de la CGT ne semble pas décidée à mobiliser pour ce moment en appelant (et c'est important) au 08 octobre.
Quelle crédibilité ce 08 si une semaine plutôt on reste l'arme au pied devant la brochette des décideurs ou collabosdu capital présent au congrès de la CES ?
Canaille le Rouge se garde bien de ne pas s'afficher de façon à participer de près ou de loin à tout ce qui pourrait être pris comme un travail de tendance ou fraction dans la CGT. Il ne peut pour ce qui le concerne rester muet, comme si rien n'était, au moment où une campagne médiatique tire le débat syndical par de curieuses gargiouilles vers des souspentes fétides pour ne bas débattre du fond au grand jour.
Pour autant, et à partir de ces considérations, comment ne pas être d'accord avec celles et ceux qui refusent de rester passif ? Comment aller palabrer à la Mutualité fin septembre sans appeler les travailleurs à réagir et faire savoir le rejet massif parmi les syndiqués de ce 2eme bureau "social" du capital européen qu'est la CES ? Ce serait aussi inepte que d'aller ce weekend à la Courneuve sans dénoncer les conditions d'expulsion des Roms par le maire de la ville ou aller applaudir les potes de Tsipras pour leur contorsion pour faire le contraire de ce refus massif du mémorandum exigé par le peuple grec.
Pas de confusions entre la Mutualité et la Courneuve, pour ces derniers, les responsables concernés doivent bien avoir quelques chamans aux incantations encore vierge d'échec à solliciter.
Reste une leçon bien connue du corps médical depuis plus de deux siècle : les épisiotomies les plus sources d'infections sont celle produites par des déchirrement dans la brutalité. Des mesures préventives pour interdire les grands écarts forcés existent. Pour le syndicalisme, ne pas dénoncer, se taire, risque de laisser des cicatrices profondes, même si nous arrivons à échapper aux danger d'infection des plaies.
ll serait bon que concernant la CGT la direction confédérale prenne bien la mesure des ruptures possibles et travaille à les empêcher. Plus nous tarderont, plus le temps conclusif du congrès si sa préparation fait l'impasse sur ces débats sera un cap des plus difficile à passer pour savegarder l'unité de la CGT.
Comment parler de syndicalisme rassemblé si les rassembleurs se divisent pour savoir comment s'affranchir des pressions de ceux qui du dehors n'ont comme objectif que d'empêcher le rassemblement non pas des sigles mais des salariés ?