La version grecque-septembre 2015 du programme de Tsipras
C'est la presse qui le dit ainsi :
« Tous les partis grecs, sauf les néonazis d’Aube Dorée et l’aile dissidente de Syriza, ont voté pour le mémorandum [le contrat listant les réformes en échange d’un prêt de 86 milliards d’euros], donc, pour les mois qui viennent, nous n’avons pas d’inquiétude », explique une source diplomatique, proche des créanciers. « Il ne faut pas être naïfs, il y aura sans doute des difficultés de mise en œuvre des réformes, parce qu’elles sont difficiles pour les Grecs, mais le mémorandum est sur les rails [il a été finalisé fin août] », ajoute cette source.
A partir de cet article, deux observations :
Canaille le Rouge trouve affligeant de voir ceux qui par ailleurs se posent en recours contre la droite et la politique du pouvoir se féliciter de ce résultat.
C'est au mieux (et quel "mieux" affligeant !) une vision politicarde d'appareil, mais à coup sûr le pire. Mesurent-ils que là, ce sont eux qui font le jeu du f-haine ? Comment soutenir un gouvernement élu sur la base d'un reniement, qui s'engage à poursuivre l'étranglement du peuple et épargner les plus riches ?
C'est entretenir l'idée qu'il n' y a pas d'autre choix, c'est ouvrir l'espace à toutes les démagogies et surenchères qui font le lit de l'extrême droite.