Pour les Zanalystes britannicologues,
une sacrée question.
Pour Canaille le Rouge,
si peu politologue,
sans illusion,
une source de jubilations
Devant le séïsme que produit ce score digne d'un référérendum anti memorandum grec, cela au moment du passage dans son dernier tour de la dernière des Plantagenet, Brel, républicain, aurait pu écrire, surtout cette semaine où nous avons été bassinés d'anniversaire monarchique, reprenant sa "Mathilde" :
Betty, voici le temps venu
D´aller prier pour ton salut
Corbyn nous est venu
Tony, tu peux garder ton vin
Ce soir je boirai mon destin
Corbyn nous est venu
Toi Moliband, tire toi de là
Le Labour veut changer ses draps
Corbyn nous est venu
Camarades, ne vous lassez pas, non
Ce soir reprennez le combat
Sacré Corbyn, puisque te v´là !
Redevenons moins euphorique et plus réaliste.
La colère médiatique, politique, économique, capitalo-monarchique ne faiblit pas au point de que Le scruteur de poubelle du Monde s'interroge sur la faisabilité d'un putsh au sein du Labour.
"CERTAINS élus craignent pour leur réélection si la ligne radicale Corbyn n'est pas infléchie et la presse conservatrice specule sur les tentations de putsch.« Corbyn déclenche la guerre civile au travail », titrait dimanche le Sunday Times."
Devant l'émergence de ce tigre rouge, c'est panique chez les panthères roses.
Skakspearienne la situation est
Et pas qu'un peu mon n'veu .
Si la presse est dans Le Rôle des "joyeuse commères de Windsor», au moment où de l'anniversaire de "La Mégère apprivoisée", la base de Labour fait "Comme il vous plaira". Blair médite sur ses "Peines d'amour perdues", Gordon Brown, grand seigneur dit "Comme il vous plaira", Alors que "Mesures pour mesures" la City rêve à un "Tout est bien fini qui bien".
Il est clair que la base de populaire du vieux Parti Travailliste s'est mobilisée pour ce désaveux de ce qui fait le fond de commerce des pratiques sociales-démocrates là-bas comme ici.
C'est une bonne nouvelle. Toujours ce vieux William qui avec "La Comédie des Erreurs" annonçant les fausses oppositions des jumeaux "Blair-Brown, le major-Cameron" qui peut-être battue en brêche.
De plus intéréssant pour celui qui regarde depuis ce côté-ci du Chanel, la question de l'OTAN de l'engagement militaire en Syrie (et ailleurs), la question des réfugiés et de l'UE dont Calais. Corbyn est élu sur la base d'opposition pacifiste. Comment tiendra-t-il ses engagements ?
Comme pour la Grèce ou l'Espagne, feu de paille refusant de voir l'écran de fumée, Tout ce qui se situe à (aux) côté(s) du PS, dans la frange progressiste et anti-réactionnaire autoproclammée va applaudir à s'assourdir et avoir des larmes d 'émotion lui troublant la vue.
Permettez à celui qui avait dès le départ annoncé ses plus grandes réserves par rapport à Tsypras ou à Iglésias (et pour cela de multiples horizons même fraternels s'était fait rabrouer) de rester plus que vigilants.
Corbyn un atout: Il n'est pas ensuqué dans les vapeurs d'un GUE par rapport à l'euro-impérialisme économico politique, il n'est pas lié aux défenseurs de la cravate étrangleuse monnaitaire, il n'à pas à se désengluer d'un eurocommunisme qui tuera les Partis communistes. Et sherry sur le pudding, il se proclame marxiste.
Ce qui vient de se passer est certes important et de peut ouvrir des horizons. Aux Britanniques de dire et faire. Mais relativisons l'anthousisame. Ce n'est pas la prise de Buckingam par les boys de Liverpoll ou Manchester. Ce n'est qu'un chamboulement certes majeur au sein d'un parti politique. Un peu comme si là Poitiers la base du PS avait voté Filoche et mis Cambadélis à la Porte, mais que tous Les autres (caciques, élus, apparatchiks ET financiers) restaient à amper rue Solférino.
Le seul point de commun Avec la France, la nature de l'adversaire, ce est que Corbyn et les Électeurs du Labour se coltinent à Cameron, et nous à Valls.
Par contre, la différence Importante, si nous en croyons la dernière bataille de Poitiers, le PS va s 'éfillochant et fait les yeux de Chimène au Cameron de Matignon.
Pour conclure avec l'ami Shakespeare, souhaitons pour Les Travailleurs Britanniques que cela ne soit pas "Beaucoup de bruits pour rien" tant en Matière de théâtres politiques les dernières mises en scène sont des tragédies e donnent un goût amer comme en Grèce et ne parvient pas à s'effacer.
Aller, on reprend avec le grand Jacques:
Camarades, ne vous lassez pas, non
Ce soir reprennez le combat
Sacré Corbyn, puisque te v´là !