Quand Filoche va chasser le Macron on se marre du coté des singes
Depuis quelques jours les réseaux sociaux vibrionnent autour d'une GGGgrande IIIinitiative de Gérard Filoche pour faire partir Macron.
P . Laurent soi même a cru nécessaire d'y venir s'y inscrire via les micros de Bourdin pour jouer en contrepoint histoire de masquer sa fugue du combat anticapitaliste.
Il faut dire que le mot d'ordre "Macron démission" est presque aussi rassembleur qu'un "allez la France" un soir de finale de la Coupe du Monde ... sous réserve que son équipe soit qualifiée.
Pour autant, l'enjeu est tel que le capital na pas besoin de soulever une paupière pour voir si cela modifierait le paysage. La caque à rente reste stoïque plus perturbée par l'avenir de Volkswagen A.G. que par celui du char à banc solférinocrate.
Bien sur le personnage est insupportable et ce serait une bonne nouvelle qu'il disparaisse de tous les radars. Mais en matière de radar, la France et son complexe politico militaro industriel sont experts en la matière, cela va immanquablement poser problème à nos signataires. Pour masquer le réel, les pairs du démissionnable sont prets à tout pour travestir les écrans même lancer en faire une cible si cela peut détourner les regards et ce sont eux qui ont les commandes des dits radars.
Laisser le patronat le PS et l'UE avec ou sans Macron et ne pas toucher à la nature du régime et ses serviteurs, cela ne changera rien au fond. C'est aussi productif que de voter fachos, partciper aux primaires de droite ou celles du PS.
Ensuite, il y a la pétition de l'innénarable Filoche. Avez-vous remarqué qu'à chaque fois que le PS est en vrille, si le premier secrétaire est trop mouillé pour rester présentable, on nous sort ici Martine Aubry (ça c'est pour les élus) et là Gérard Filoche (option pour les salariés). Un peu comme on sort les statues de la Vierge et les ex voto pour conjurer les tempêtes ou faire pleuvoir.
Signer la petition du Moïse de la LCR pour partir chasser le Macron au pistolet à eau, si j'en crois les travaux du congrès de Poitiers du PS, c'est un peu comme appeler Nestlé au secours pour contrer Monsanto.
Ce n'est pas la biodiversité politique qui en sortira gagnante, juste une autre répartition des parts de marchés.