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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

La foire aux parachutes dorés et comment les supprimer

Publié le 2 Septembre 2015 par Canaille Lerouge in politique, économie, profits, communisme, subvertion

Pour faire avancer le débat

et se sortir de la fatalité

La foire aux parachutes dorés et comment les supprimer

La rémunération des patrons des grands groupes fait débat (La Canaille, il en est fier fut dès le 30 aout un des premiers à informer sur le scandale Alcatel Lucent http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2015/08/le-capital-c-est-capital.html ).

Au bas de cette p@ge vous trouverez une infographie (excellente) de l'Huma à propos des rémunérations des patrons des grosses boites du CAC à rentes qui rarement n'a aussi bien porté son nom.

Ces éléments appellent cependant non seulement des observations mais exigent débats.

Déjà un point : si pour un seul des leurs, les actionnaires sont capables dans la durée de distraire de telles sommes, reconduites pour chacun des concernés avec des hausses astronomiques, sans que cela ne les conduisent, eux, aux restaus du coeur, c'est dire le montant disponibles et de combien chacun d'eux se gavent chaque année.

Ces sommes, expression des profits réalisés, sur qui et comment sont-elles extorquées ? Pour qui professe référence à l'idée communiste, depuis plus de 150 ans nous savons que c'est sur le travail des salariés, lesquels sont de plus maintenant dans sa nouvelle phase d'activité mondialisée la variable d'ajustement du taux de profit que pilote toutes les réorganisations du capital ; ce qui explique le tournant sémentique opéré il y a deux décénies pour transformer les directions du personnels des entreprises en "pôle des resssources humaines" (au moments où les mêmes transformaient les usagers des services publics en clients).

Une ressources, on l'exploite puis après l'avoir épuisé on se sépare des déchets, scories et autre emballages qui ont pour nom salaire, protection sociale, santé etc. rapportés à l'idée de baisse des charges (pour drainer vers le profits la part socialisée des salaires et aides fiscales pour abonder les coffres tels le CICE et autres cadeaux fiscaux). Tandis que du personnel, cela a des droits contenu entre autre dans des lois appelées code du travail (le Berger orange des propriétaires de ressources humaines dit  ce matin « Le code du travail est illisible »). Quand donc les travailleurs vont-ils décider de rendre inaudible  ce Berger kapo du Medef et de la CGPME?

Et c'est de cela qu'il faut parler. Or depuis des années les conditions de cette extorsion ne sont plus le fond de réflexion d'un journal qui pourtant avait été créé pour permettre ce combat frontal contre le capital et ses serviteurs.

Dire que les patrons ont des salaires indécents (ce qui est vrai) mais n'en rester que là conduit à valider l'idée qu'avec des salaires moins pharaoniques leur présence serait légitime tout comme l'est alors l'AG des acationnaires qui empôche le bénéfice d'un travail que ceux-ci n'ont jamais réalisé. C'est la reprise de la vieille idée réactionnaire "des patrons il y en a toujours eu et il y en aura toujours" familière historiquement dans les colonnes du Figaro mais qui s'installe dans celle du Journal des Jaurès, Péri, Cachin, Andrieu, Cabanes. 

C'est la question de fond de la subversion du capital pour sa suppression en tant que mode de fonctionement des sociétés humaines qui n'est plus posée par l'Humanité.

Comme le titre dispose d'une société des lecteurs (avec quel pouvoir sur la ligne éditoriale ?), tous ont-ils abandonné l'idée de transformer la société ? Cette "société" n'est-elle seulement qu'un hochet pour amuser l'avant scène ? A voir le silence sur ces questions de fond, on peut penser que oui.

A la veille de la fête d'un journal où le sociétal à pris le pas sur le social et où le combat politique se résume à vouloir modifier les institutions que le capital a installé au plan européen, on comprend pourquoi Lagardère (et ses co-insvestisseurs des émirats présents dans le tour de table de son Capital) ne se sentent pas menacés.

La foire aux parachutes dorés et comment les supprimer
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