Spots, hots spots, et K.L.

ou ces étranges "news-locutions"

des langues étrangères

permettant de fuir les réfugiés

...et oublier l'Histoire

Comme heureux aurait été les Républicains espagnols, les combattants des brigades, les Tziganes, les Juifs et autres vagues succéssives ou simultanées venant ici abonder ou là retrouver les communistes et démocrates dans ces camps de concentration (appelation française d'origine controlée, ou Koncentration Lager  en version outre Rhin) à l'intitulé devenu non vendable et qui grace à l'UE viennent enfin de se voir munis d'un nom de baptême qui à défaut de passeport pour ceux qu'on y entasse servira pour les qualifier dans les livres d'histoire à venir. 

Imaginez un spot de surf sur le littoral et ses vagues et à l'autre bout de la Bretagne, celui de Châteaubriant et sa carrière. On peut dire pareil d'Argelès et autres.

Grâce à la mansuétude de nos chefs d'Etat de l'UE, les hébergés de Dachau en 2015 échappent au camp de concentration et sont juste en transit dans des "hots spots", ainsi nos dirigeants politiques les ont-ils dénommés. 

Si les vieux souvenirs scolaires de La canaille ne l'induisent pas en erreur, le spot en question d'un point de vue littéral dans la langue de la City n'est pas un point mais une tache. en l'occurence, des "taches chaudes".

Hot spot. Oui,vraiment, une tache. Une de celles qui flétrissent l'habit non va de ceux qui qui sont vétus de force mais de celui qui de conscience endosse l'uniforme de leur gardien.

Dans l'Histoire on se rappelle de la souffrance des internés dans les spots d'alors. Elle n'a d'égal que le mépris que nous devons entretenir pour les systèmes et leur administration qui les mirent en place, leurs kapos compris.