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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Grèce : là où Mosco va cela empire.

Publié le 30 Octobre 2015 par Canaille Lerouge

au Pirée le pire est en route

poussé par la social démocratie

Grèce : là où Mosco va  cela empire.

Encore un bel exemple de ce que produit la filière trotsko recalibrée PS,  la trajerctoire de Moscovici commencée sous l'égide de DSK le verra rejoindre Jospin après être passé dans le staff de Claude Allègre. Science Po, l'ENA etc.

Sûr que dans la région de Montbeliard il est plus connue de bonne socièété proche de la famille Peugeot que des gars qui travaillent à la chaine, sûr aussi qu'on ne le regrette pas du côté des travailleurs de franche comté. 

De la LCR (jusqu'en 1984) au PS où il gravit les échelons à la vitesse d'un météor, voila donc notre RRRévolutionnaire recalibrée apparatchik rose. Il est aujourd'hui celui qui maintenant commissaire européen va donner des leçons au peuple grec, celui qui trouve travailler de bonne façon avec Tsipras et son gouvernement pour lamine toute la structure sociale de ce pays. 

Le pittbull de Juncker peut passer à l'attaque, le terrain vient d'été sarclé.

Après que Blummollet ait été voir comment la situation en Grèce avait empirée avec les potions délivrée par l'UE et administrés par le docteur Tsipras, c'est donc maintenant le tour de Moscovici de jouer les docteur Petiot pour débarquer avec sa trousse à chirurgie invasive et mutilante. Il semble certain que la visite du premier préparait le bloc opératoire du second.

Extrême discrétion sur le traitement prévu, le protocole chirurgicale doit rester discret le plus longtemps, pour autant déjà quelques info transpirent :

Au cours de sa visite, M. Moscovici doit notamment s'entretenir avec le Premier ministre "de gauche" Alexis Tsipras et le ministres des Finances Euclide Tsakalotos. On ne sait si ici nos chers duettistes du front de gauche vont continuer leur joute oratoire pour savoir qui sera le plus fervent soutient de Syriza, mais en attendant, une fois encore le peuple va trinquer et durement : c'est la protection sociale (du moins ce qu'il en reste) qui va prendre les coups de bistouri les plus violents :

Voyez combien la litote permet d'esquiver la violence des mesures, voici comment la presse rapporte les choses :

« Le gouvernement grecque s'apprête à adopter d'ici début novembre un deuxième train de mesures pour compléter les "mesures préliminaires" qui lui sont réclamées pour le déboursement de la tranche de deux milliards d'euros, suivi d'un milliard supplémentaire.

Le projet de loi qui sera soumis au Parlement grec doit inclure une réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les pensions, et des mesures de dérégulation du secteur des pharmacies. Il pourrait aussi réduire la protection contre les saisies de leur résidence principale dont jouissent les ménages endettés ».

En fait de Dr Petiot Moscovici va être le Déibler de service,celui qui menace d'user du couperet. Comme le disait la presse parlant du bourreau, Deibler montra "pour ses débuts un tournemain et une aisance de vieux praticien. Jeune, élégant, vêtu d'une redingote de couleur sombre, comme un témoin de duel sélect, il réalise dans la perfection le type du bourreau moderne".

Canaille le Rouge bouffe le trait ?  lisez donc :

« Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a insisté jeudi 29 octobre sur "les décisions lourdes" à prendre "d'ici la fin de l'année" par la Grèce pour bénéficier de l'aide des créanciers. "Il y a des défis, il y aura des décisions lourdes à prendre d'ici la fin de l'année", a déclaré M. Moscovici, qui doit se rendre mardi et mercredi à Athènes. La Grèce, à court d'argent, est en attente d'une tranche de 2 milliards d'euros du nouveau prêt international de 86 milliards d'euros, consenti sur trois ans en juillet, en échange de la mise en œuvre de réformes structurelles et d'une consolidation budgétaire.

"Depuis le mois de juillet nous travaillons dans un climat de confiance et de coopération sans doute inédit entre un gouvernement grec et les institutions européennes depuis le début de la crise grecque", s'est néanmoins félicité le commissaire européen.

"Cela ne veut pas dire que tout est facile, il y a des sujets compliqués, il y a des défis (...), mais je constate une volonté partagée de travailler ensemble", a-t-il ajouté.

M. Moscovici a insisté sur la mise en œuvre des mesures réclamées par les créanciers avant le déboursement des deux milliards d'euros attendus par Athènes. "Le préalable, c'est que les mesures soient prises, c'est la raison pour laquelle il est important qu'elles le soient, et que la semaine prochaine soit une semaine de clarification à cet égard", a-t-il avancé.

 

Traduction :" si vous voulez qu'on verse au banque l'argent que vous allez ensuite leur rembourser il faut finir de casser le tissu sanitaire et social".

Qu'en disent Laulenchon ou Mérent eux qui pour Tsipras ont les yeux de chimène.

Peu de doute sur Moscocvici.  mais en aviez-vous encore sur Mélenchon, Laurent ou Tsipras ?

Dis moi qui tu soutiens je te dirai qui tu es.  

 

 

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