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Moment fort de mémoire

75e anniversaire

des assassinats de patriotes

d'octobre 1941

Si l'informatique daigne vouloir suivre,

fin d'écran blanc de Canaille le Rouge

Pourquoi ces exécutions d'otages ? Qu'est-ce qui a conduit la Résistance, en premier lieu la jeunesse communiste et ses bataillons de la jeunesse à passer à la lutte armée ?

Le 14 juillet 1941, la résistance parisienne demande à la population de manifester. Les jeunes communistes seront à la tête de l'initiative. Une nouvelle manifestation aura lieu le 13 aout.

Deux d'entre eux Henri Gautherot et Samuel Tyszelman sont arrêtés et  condamnés à mort pour « activité en faveur de l'ennemi » et « participation à une manifestation communiste dirigée contre les troupes d'occupation allemandes ».

Ils sont exécutes le 19 août 1941 à la vallée aux loups (parc de la maison de Chateaubriand)* .

C'est ce qui va conduire le PCF à passer de la lutte politique clandestine à la lutte armée. 

Les jeunes communistes décident de riposter en abattant des officiers allemands.

Une affiche, éditée par le Parti communiste, apparaît alors sur les murs de Paris et de sa banlieue.

Reprenant les mêmes termes de ceux des troupes d'occupation ayant annoncé l'exécution des deux militants, une affichette placardée par la J.C. met en garde l'occupant : "Avis au général Stülpnagel. À partir de ce jour, conformément au décret de la Justice Populaire, dix officiers allemands répondront de la vie d'un jeune patriote français. Vingt officiers allemands seront exécutés dans la semaine du 19 au 26 août pour venger la mort de Gautherot et Tyszelman" (affiche découverte le 28 août à Asnières par la Police). 

L'Humanité clandestine, dans son numéro du 21 août, reprenant le thème de l'affiche, réclame vengeance pour les deux martyrs et appelle la mort de vingt Allemands

21 octobre, cérémonie au Mémorial avenue de la Porte de Sèvre à Paris portant souvenir des fusillés du stand de tir de Balard

21 octobre, cérémonie au Mémorial avenue de la Porte de Sèvre à Paris portant souvenir des fusillés du stand de tir de Balard

Parmi les noms figurant sur la stèle (dont ceux des élèves du lycée Buffon, un nom, celui de Pierre Rebière, ancien des Brigades Internationales membre suppléant diu CC du PCF  membre du Comité militaire national des Francs-tireurs et partisans (FTP) avec le grade de lieutenant-colonel. Il est alors chargé de créer l'état-major local des FTP. il sera un des organisateurs et acteurs avec Pierre Georges (Fabien) à Paris et  Gilbert Brustlein à Nantes des exécutions d'officiers allemands en représailles de l'assassinat des jeunes communistes arrêtés lors de la manifestation du 14 juillet 1941.

Pierre Rebière qui abattra un officier à Bordeaux  (ce sera la raison invoquée par l'occupant pour fusiller 51 otage au camp de Souge les 23 et 24 octobre 41) arrêté par la police française torturé avant d'être remis à l'occupant, il sera condamné à mort lors d'un simulacre de procès dit de l'Hotel intercontinental  (18 condamnations à mort et 15 à la déportation et internement en forteresse en Allemagne)

Moment fort de mémoire
Moment fort de mémoire

22 octobre, gare d'Austerlitz inauguration du monument en mémoire des Brigades Internationales (plus de 500 personnes présentes).

Monument dévoilé par Cécile Rol Tanguy après parmi les discours une très forte intervention de Claire Rol Tanguy présentant la genèse du monument et la place que prendront les cheminots du site avec la fédération CGT des Cheminots et il faut le souligner la direction de la SNCF pour que le projet soit mené à bien.

Une Forte Internationale suivra la reprise de Ay Carmela avant une Marseillaise qui a retrouvé là toute sa dimension révolutionnaire.

plus de 200 personnes présentes à proximité du lieu d'exécution à une quinzaine de km de Châteaubriant
plus de 200 personnes présentes à proximité du lieu d'exécution à une quinzaine de km de Châteaubriant

plus de 200 personnes présentes à proximité du lieu d'exécution à une quinzaine de km de Châteaubriant

23 octobre , cérémonie à la Blisière près de Châteaubriant, là ou furent exécutés une nouvelle liste de patriotes résistants communistes syndicalistes, médecins, ouvriers, enseignants. Avant la cérémonie sous une pluie battante et l'évocation artistique l'après midi dans la Carrière des fusillés (la sablière), (Canaille le Rouge y reviendra prochainement).

 

là où 10 jours plus tôt a été fusillé pour espionnage  Louis Robert PELLETIER, officier du 2e Bureau, résistant, arrêté le 11 novembre 1940 à Paris, Il est incarcéré et torturé à la prison du Cherche-Midi, puis transféré à Fresnes. Condamné à mort pour espionnage le 28 juillet 1941 par le tribunal militaire allemand

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