La cocotte minute guyanaise
en passe d'exploser
la grève générale est décidée
Canaille le Rouge reprend ici tel que communiqué par l'Humanité la dépêche d'une agence qui ne sera pas nommée puisqu'elle n'aime pas les blogueurs.
Ce texte est un peu court tant il fait l'impasse sur la première initiative prise par le préfet pour engager le dialoguequi aura été de transfuser un escadron de gardes mobiles depuis les Antilles et de mettre la légion étrangère en état d'alerte. A-t-il l'intention de lubrifier les relations sociales au lance flamme ?
Dès hier (le courroux de Kourou), Canaille le Rouge alertait sur le danger d'une escalade dont ont sait qu'elle est d'autant plus facile que ceux qui possède les leviers de la violence sont loin de la métropole et que le racisme est un des ferment de la crise.
Pratique coloniale, intimidation policière, le proconsul de Beauvau a ainsi placé la barre :
"« On a procédé à une sommation très claire à l’attention des manifestants pour leur dire que le centre spatial est une zone protégée et qu’il n’est pas possible de les laisser passer. Les manifestants n’ayant pas entendu, on a utilisé des moyens lacrymogènes pour éviter une confrontation, c’est une règle d’usage », a osé le directeur de cabinet du préfet."
Tout ce qu'il faut pour apaiser les tensions. Les travailleurs ne se sont pas laissés impressionner et Kourou est bloqué, le sous préfet à gagné à ce Arianespace ajourne le lancement d’une fusée.
Parmi les revendications montrant résonance et convergence avec la situation métropolitaine, les Guyanais revendiquent le gel de la vente de l’hôpital de Kourou par la Croix-Rouge à un opérateur privé, et des mesures contre l’insécurité dans la ville. Les grévistes d’EDF réclament des recrutements pour combler des dizaines de postes vacants – selon le syndicat – , et des investissements dans un territoire où les coupures sont fréquentes et où en 2017 des milliers d’habitants n’ont pas l’électricité.