Quand les Besnier
de la filière céréalière
tendent leur sébille
Les responsables de la FNSEA de l'Aube, la Haute Marne et la Seine et Marne, chœur antique de sirènes qui tentent de nous noyer dans les eaux glacées de leurs calculs égoïstes en appellent à la solidarité nationale.
Dans un communiqué, ils déclarent :
"la solidarité doit vite se mettre en place Une grande partie du pays affronte depuis quelques jours des crues d’une ampleur rarement égalée. Les inondations qui s’en suivent ont de lourdes conséquences sur de nombreux Français qui voient maisons et biens inondés, avec de graves dommages à la clé"
Sur ce point, pas de problème.
Sauf que :
Sans aucune pudeur, s'énonçant LES propriétaires des terres que leur productivisme massacre, ils viennent de pondre un communiqué qui s'escrime à masquer l'essentiel : ces trois départements sont parmi les plus gros épandeurs de glyphosate, ce pesticide dont le lobbying agro-industriel et la Monsanto bientôt Bayer connexion usent et font user sans aucune retenue.
Or puisqu'ils parlent des semences d'hiver, leur glyphosate ou autre, où va-t-il en période de crue ?
Si les crues ne sont pas de la responsabilité des hommes (encore que), l’empoisonnement des nappes phréatiques, celui des cours d'eau par le ruissellement mortifère de ce qu'ils dispersent, devrait les faire se taire avant que de devoir venir rendre des comptes sur les conséquences de leurs actes.
Voila comment nos prêcheurs en eaux polluées glissent leurs exigences :
"Certaines terres agricoles, réceptacles à l’excédent d’eau des rivières, servent également à
réduire l’impact des inondations sur les villes.
Conscients du rôle essentiel que jouent leurs terres dans la politique de gestion du risque inondation, les agriculteurs s’engagent pleinement dans cette solidarité de l’amont vers l’aval qui néanmoins n’est pas sans conséquence sur leurs cultures. A ce titre, les travaux engagés à la demande de la profession agricole suite aux crues exceptionnelles de 2016 doivent impérativement aboutir afin que les agriculteurs soient indemnisés à la hauteur du service qu’ils rendent à la société."
Cet événement grave devrait être pour tout gouvernement soucieux de la santé publique l'occasion d'engager une surveillance aussi fine que massive des variations de la présence de pesticides et pollutions chimiques dont celles liées aux choix fait par les céréaliers et leurs fournisseurs de produits pesticides
Canaille le rouge propose de répartir les indemnités éventuelles en fonction des taux d'infestations des nappes phréatiques (infiltrations locales)et des mesures dynamique réalisées sur chaque bassin-versant (dynamique d'écoulement des polluants) à partir des stations de mesures des niveaux et étiages.
Parions que l'état de catastrophe naturelle leur sera plus rapidement reconnue que les population des bords du Val de Marne.