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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Le MEDEF et la droite, de Versailles à Paris

Publié le 28 Juin 2019 par Canaille le Rouge in politique, lutte de classe, Du côté du capital, fascisme, Pour réfléchir ensemble

Sur la route, il y a Auteuil 

Le MEDEF et la droite, de Versailles à Paris

Ainsi donc, parce que l’écrin valorise l’objet qui l’accueil, ce sera à Auteuil.

Lieu s’il en est de l’arrogance de la grande bourgeoisie, le passage pour Paris quand elle s'en vient de Versailles, alors que la ville manque d’espaces, d’espace verts, c’est en ce lieu près de Neuilly et Passy que la frange la plus monopolistique du capital, qui pour l’être est la plus antisociale, va tenir ses séminaires estivaux.

Impossible pour le mouvement progressiste (syndical, politique associatif de trouver un lieu à l’ouest de Paris (et de plus en plus l’ouest se rapproche de la porte de Montreuil), mais pour la grand messe du capital triomphant pas de problème. 

Fini HEC et Jouy en Josas. Avec bannières et olifants, les loups entrent en cortège dans Paris pour y accueillir officiellement ce fils qui devaient, pour jouer efficacement son rôle, paraître maudit : Le MEDEF annonce inviter le « R .Haine ».

Il y a ceux qui cela offusquent et indignent et il y a ceux, Canaille le Rouge en fait partie pour qui ce pseudo bouleversement n’est que la mise en grand jour de la nature profonde du système économique et social en place.

Depuis des mois, pour expliquer la politique du gouvernement, Canaille le Rouge martèle ici que les choix de Touthenmacronaparte ne sont que la mise en musique, façon marche militaire, des exigences nées des besoins impératifs du capital et dictés par lui. Des mois qu’il rappelle qu’à force de tenir le cap vers un régime autoritaire, on fini par entrer dans les eaux territoriales du fascisme ordinaire.

Qui dans les indignés de l’heure aura fait remarquer que l’invitation coïncide avec le déchaînement de la répression contre les organisations ouvrières et progressistes, contre tout ce qui ressemble à un mouvement pouvant être social ?

L’usage de la justice et de la police contre les syndicalistes sur demandes patronales rappelle fort à propos la nature de classe de l’État et, c’est un des apports majeurs de Marx et Engels, caractérise cet état comme état bourgeois en ce qu’il n’est là que pour défendre les intérêts de cette bourgeoisie dont le MEDEF est l’état-major.

La lutte des classes, ça existe, la preuve par le capital.

Cette invitation qui offusque la branche Ex UMP de la droite dite classique (ben oui, partager la soupe des financements et des bénédictions électorales c’est dur) ne fait que démontrer la nature de ce qu’est le fascisme : un pouvoir politique au service la partie la plus monopolistique du capital financier usant pour y parvenir et se maintenir au pouvoir de ressorts ségrégatifs haineux comme outil de division du mouvement populaire lequel rassemblé aurait moyen de le subvertir et le renverser. (Gramsci, quelle actualité que ses textes !)

Dit autrement, protester parce que les enfants de Pétain et des miliciens ou SS Charlemagne, ceux qui, gonflés des sanies du colonialisme, sont invités par les héritiers de ceux qui disaient « plutôt Hitler que le Front populaire » et faisaient des affaires en livrant à la carlingue ou à l’occupant et le régime collabo les militants ouvriers, c’est comme s’indigner du verglas en février ou de la canicule en été.

Certes pour ceux qui ont mis des bémols ou enjolivé de pampres leurs résignation de fond pour paraître présentables et composant ainsi avec le capital, qui ont décidé de reconnaître l’exclusivité du marché comme moteur des sociétés humaines, il va leur falloir soit s’expliquer soir revoir leur copie. En tout cas ils sont à ce moment disqualifiés. 

C’est le MEDEF qui le démontre : le Capital ça ne se dépasse, pas cela s’éradique.

C’est pour avoir reculé sur cet objectif qu’ainsi les surgeons du CGPF de 1938 ont aujourd’hui le champ libre pour aller chercher les héritiers de Darnand-Déat-Doriot et Bucard, peuvent au grand jour leur offrir le gîte et le couvert au côté des enfants de Mitterrand et de Schumann.

 

Le MEDEF et la droite, de Versailles à Paris
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