... le caméléon d'Aquitaine
Si pour remplacer la précédente expédiée par Touthenmacronaparte faire le Buz in Paris, le gouvernement s'est offert un Véran de Matignon, l'Assemblée nationale dispose d'un député se parfumant d'un parcours cheminot.
Il se nomme Benoit Simian.
Les camarades syndiqués de Canaille le Rouge, cheminots de Bordeaux, pourrons nous conter sa traçabilité professionnelle et militante qui vont l'amener via le PS lié à un passage dans la CGT, qu'il semble manier maintenant un peu comme une maladie honteuse, jusqu'à se berniquer confortablement sur les bancs LREM tout en s'affutant les canines en visant grand sur la capitale d'Aquitaine.
Très discret dans sa circonscription d'origine sur la question des retraites , comme nul n'est prophète en son pays, il s’épanche dans... le Télégramme de Brest pour donner sa vision des choses
Camarade cheminot.e accroche toi, celui qui dit cela est issue (et est parti) de la maison :
"Benoît Simian, le cheminot
Entré à 25 4 ans à la SNCF, l’élu LREM est passé au fret puis aux ressources humaines comme cadre, à Bordeaux. « J’ai signé il y a dix ans au statut », explique cet ancien délégué du personnel qui a « milité à la CGT-cheminots » autrefois.
En congé sans solde, il se remémore ses débuts de carrière aux 3x8, week-ends et fêtes compris, à un poste de gestion des crises : suicides sur les voies, problèmes de matériel… « Le point retraite doit peser davantage quand il y a de la pénibilité », à la SNCF comme dans les hôpitaux ou sur les chantiers, défend Benoît Simian, 36 ans.
Le régime spécial des cheminots doit disparaître mais « la transition sera longue , rassure-t-il."
Que faut-il ajouter ?
La CGT a subit un jour l'affront de voir un Belin sortir de ses rangs. Elle a su s'en remettre avec grandeur. Ce n'est pas un Simian qui entachera l'honneur de toute une profession.
Canaille le Rouge fait confiance aux cheminot.e.s de Bordeaux pour venir se rappeler à son bon souvenir .