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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

remaniement en vue

Publié le 15 Janvier 2009 par canaille le rouge in Nouvelles du front

On nous l'a annoncé à grands renforts de média , le remaniement est là.

Ca va consommer plus dans les citées? 





 

Notons en passant que dans le cadre des économies budgétaires on semble se diriger vers une suppression de Matignon, l'Elysée suffira.

 

Dans le jeu de chaises musicales engagées,
rien de bon attendre pour la population dans son immense majorité.

 

On va continuer de mourir à la porte des hôpitaux, le chômage ne va pas baisser, les loyers continuent de grimper, la culture sera encore plus contrainte, l'industrie sinistrée, les libertés corsetées, les droits du parlement bafoués, les services publics affaiblis, l'université la recherche et l'enseignement inféodés aux exigences du CAC 40 et du Medef.

Le PS continue d'être laissé tranquile, le PC cherche jours comment se singulariser, la LCR n'en fini pas de muter et le mouvemnet social doit trouver de qui se doter pour réussir à s'exprimer.

Bref en France tout va bien sauf pour les habitants de Maison Lafitte pris en otages par ces salauds de cheminots qui osent exiger les moyens d'un bon service publique.

 

Et la télé caporalisée vous parlera encore des vacances privées du ploutocrate du faubourg st Honorée en voie de finir de bonapartiser la France.

 

Des portefeuilles emblématiques vont changer de titulaires. Des comparaisons seront engagées par la classe politique et par ceux des journalistes qui se complaisent à rester aux ordres.

 

Dans ce cadre là, quelle marge d'erreurs les deux images suivantes sont-elle porteuses ?

De l'ignoble vu déjà: 

 

      On risque de poursuivre avec cela : 

 

 


























































Question subsidiaire, il semblerait qu'un certain Besson, héritier de certaines des grandes traditions de ce qui fut la SFIO d'avant guerre, piaffant d'impatience dans l'équipe de Fa# va prendre le relais du vichyste Hortefeux.



Le Besson  se reconnait à l'apendice rouge qui se camoufle sous la veste.
La soudaineté de l'officialisation da la conversion par l'hilare Fa# l'a empêcher d'aller se changer.
Tandis que Rémoulade(à droite sur la photo) et Dati la fiele applaudissent à grands cris.
On a les parrains qu'on peut et les guides qu'on se choisit.

Il aurait pu choisir Marx Dormoy*.
Chargé de l'immigration, il rejoint Georges Barthélemy**.

Il est vrai que lorsqu'on a du jus de Rastignac dans les veines, entre Montluçon la populaire et le Puteaux des promoteurs il vaut mieux dans la période se rapprocher de Neuilly
.

* Socialiste, En juillet 1940, il fait partie des 80 parlementaires qui refusent les plein pouvoir à Pétain. Le 20/09.1940,  il est suspendu de ses fonctions de maire de Montluçon, puis emprisonné cinq jours plus tard. Il est incarcéré,  avant d'être mis en résidence surveillée à Montélimar.

Il est assassiné dans la nuit du 25 juillet 41 par une bombe à retardement placée sous son lit pardes fascistesex-cagoulards.


** Élu conseiller municipal SFIO de Puteaux (mitoyenne de Neuilly) aux élections municipales de 1929, il devient maire de cette ville l'année suivante. Socialiste réactionnaire et rapporteur de la commission du suffrage universel à la Chambre des députés, il se singularise par un anticommunisme virulent. Lors de l'interdiction du PCF en 1940, il déclare notamment que " dirigeants communistes doivent être traduits devant les tribunaux militaires pour non pas subir le feu du peloton d'exécution, ce serait leur faire trop d'honneur, mais être poussés sous le couperet."

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs à Pétain et s'engage pleinement dans la voie de la collaboration, restant maire de Puteaux sous l'occupation. Il sera abattu par la Résistance en 1944.

 


 


 

 

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