Temps de pause non payés
Librement inspiré et décalé du morceau si dessus :
♫ ♫
Faire cracher les tauliers voleurs
C'est si doux, c'est si doux.
Empocher les tunes qu'ils doivent
C'est si doux, c'est si doux.
Quand c'est Doux qui s'prend la toise,
C'est si doux, c'est si doux. ♫ ♫.
Le tribunal des prud’hommes de Quimper a condamné mardi 7 juin le groupe volailler Doux à payer aux derniers 260 employés les temps de pause suspendus entre 2004 et 2010. Pour certains, cela représente jusqu’à 6.000 euros de salaires.
C’est donc l’épilogue d’un dossier qui comportait à l’origine 1200 plaignants. Tous ont obtenu gain de cause, sauf les 260 dont les dossiers viennent d’être statués. L’entreprise refusait de payer la demi-heure de pause quotidienne depuis juillet 2004."C’est une belle victoire pour les salariés et pour la CGT. (...) C’est désolant aujourd’hui d’attendre sept ou huit ans pour être rémunéré de son travail. Mais le groupe Doux doit se remettre en question et payer convenablement ses salariés", a déclaré à l’AFP le délégué central CGT du groupe Doux Raymond Gouiffès
Qu'il est doux le bruit du tiroir caisse quand le taulier doit cracher au bassinet.
Pour une fois que c'est le volailler qui y laisse des plumes