La route du sel est coupée. .. mais Esco et Salins* se sucrent

La France, 6500 km de littoral venté et pour une grande part ensoleillé permettant un brassage et une évaporation de bon aloi.

A l'est les mines de sel et de potasse en Alsace en Lorraine, des gisements souterrain dans de nombreuses régions qui sont dissout et pompés pour stocker du gaz.

Au sud les célèbres salins du midi.

Ces gisements et leurs réseaux de diffusion ont  construit une culture avec ses migrations saisonnières, sa gastronomie, ses échanges qui ouvriront les économies locales aux coopérations facteurs d'unicité du royaume puis de la république.

Le sel, monopole seigneurial qui donnera la gabelle, les gabelous (qui deviendront douanier de la république) la répression des faux saulnier qui enguirlandaient  les arbres des le moyen âge quand la classe dominante se fabriquait ses monopoles à l'exemple de la maison de Sévigné. , pas de pitié pour les pauvres.

Bref la France c'est construite pour part sur une culture du sel.

Au nom des rentabilités partout, du tourisme de luxe ici, des appétits des promoteurs là, de la casse des garanties sociales partout les gouvernements de la république ont  cassé, noyé, fermé mines salins, marais et on importe maintenant en flux tendu à prix d'or le sel qui manque pour déneiger les routes, quais, espaces publics.

Les grandes compagnies financières qui sont derrière le marché du sel vont voir leur profit exploser avec  la spéculation météorologique et la gestion de la crise à flux tendus. La concurrence est libre mais surtout viscéralement faussée par la casse des atouts géophysiques qui font que maintenant la France importe du sel que durant des siècle alors que la ressource maritime est inépuisable et celle minière considérable.

Le capitalisme au quotidien, c'est cela. Avec la casse de la filière sel, il se sucrent.

*esco - european salt company, Salin de l'Est et du midi