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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les bourgeois, c'est comme les cochons

Publié le 29 Octobre 2009 par canaille le rouge in Coup de gueule




Les bourgeois, c'est comme les cochons… Brel avait raison.
 

Les loups entrent dans Paris : des fils de garce et enfants de Pétain

 

Que penser de la maréchalisation du régime que pousse le locataire de l'Elysée ?

Le retour à la terre de Pétain s'il a des racines réac très fortes n'est pas le monopole de la droite, l'histoire l'a montrée.

Comment détruire dans l'œuf ce ferment de pourriture qui ambitionne de gangrener la France pour mieux maintenir la domination du capital et de ses détenteurs?
 

Dénoncer l'opération en pointer de suite les conséquences pour mettre chacun devant ses responsabilités.
 

Le discours de Poligny éclaire les actes du gouvernement : "Toute pratique est pratique d'une théorie" disait un penseur communiste trop vite rejeté aujourd'hui*, idée bien connue de tout ceux qui combattent réellement le capital et mise au musée par ceux qui s'en accommodent officiellement ou non. 

Avec sa théorie, une fille de prolo de Paname ou le fils d'une institutrice de Toulouse, parce que leurs grands parents, arrières grands parents, enrichis de branches venant des ghettos de Pologne, des pêcheurs de toutes les côtes de métropole où des îles de l'empire colonial, des mines d'Espagne, des carrières d'Italie ou des persécutés de Prusse ou de Vienne, ceux dont l'arrière grand mère a fauté avec un aristocrate ruiné de la cour des Romanoff, tous ces descendants de ceux dont le lien avec le sol n'a été que de l'irriguer de raisiné répandus par leur corps mutilés en arrosoir pour servir des Schneider, les Seillière et autres soutient de Fa# , ceux parce qu'un lad des élevages britanniques en Normandie avait séduit une fileuse du bocage, ceux qui venus par train complet des mines de Pologne (encore) relever la France après 1918, toutes celles et ceux là, parce qu'il n'ont jamais cultivé la terre ne sont pas digne d'être français selon Fa#1
er.


Dans trois mois, avec ces tristes sires, les descendants de Camus ou des Curie devront aller à Nantes réclamer leur carte d'identité nationale.

Les chacals contre Chagall.

Gainsbourg, Césaire, Charpak, Ferré, Casals, Brel vos papiers!!

 

Quand j'entends Besson, j'en reste Déat de confusion. Il est vrai que la Parole du Chef lui donne l'aval.



Et ils disent quoi tous ces pipôles qui lui ont fait des haies d'honneurs pour le faire élire (artiste, notables, Zintelectuels ex progressistes, certains aux vestes aussi réversibles que leur honneur) que diront t-ils quand le rouleau de leur logique les rattrapera aux basques, roulant sur leur queue de pie ?
 

Que disent-ils tous ces ex-jeunes sots devenant de vieux cons comme le disait (déjà) dans les années 20 Aragon. Brel l'a confirmé 50 ans plus tard: les bourgeois, c'est comme les cochons...
 

Plein de choses importantes et justes fusent dans un camp progressiste aussi révolté que divisé et divisable sur ce sujet tant les réflexes cocardiers sont aussi des constantes toujours à combattre dans l'histoire du mouvement progressiste en France. Ces divisions permettent l'avancée des idées brunes, mais le refus de croiser le fer avec les idées sécuritaires et racistes qui les sous-tendent,  par les mêmes qui pour des raisons électorales, par peur de froisser, ont maintenu leur refus de permettre aux "étrangers" de voter malgré les engagements pris permet à la réaction de se consolider un glacis idéologique autour de la peur de l'autre.
 

Peur de qui ? Du romano, du juif, du basané ou du levantin d'hier, du breton et du niçois ou du belge des débuts du 20ème siècle, puis du rital parce que rouge ou (et) communiste, du portos, du Polack, de l'espagnol parce que rouge communiste ou (et) anarchiste, du bicot du nègre du… en vérité du travailleur puisque c'est toujours la force de travail la plus exploité (et, notons-le, la force intellectuelle et artistique la plus créatrice) qui est  l'objet de cette stigmatisation.  
 

Concernant le chef de l'état, jamais appellation ne fut aussi bien trouvé tant il ne préside plus une République mais laboure son sillon dans la glèbe polluée au phosphates maréchalistes. Comment peut-on en si peu de temps accumuler une somme d'énormités de ce type sans se faire jeter dans le premier charter pour les Sudètes. C'est de cela (pas du charter, pas ça et pas nous), mais du comment pour le tordre, le piler, le tasser et le laisser pourrir sans le perdre des yeux pour désinfecter et éradiquer la gangrène raciste qu'il faut débattre et surtout combattre.


 

* Lénine (Matérialisme et Empiriocriticisme, 1908), je connais pas mal de monde en responsabilité ou postulants à un rôle dirigeant dans le mouvement ouvrier qui devrait le lire (je n'ose dire relire) et surtout en tirer les conséquences.

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