Une image dont on ne se lasse pas : la droite affairiste et magouilleuse se congratulant avec les pilleurs de la sécu et les valeurs les plus réactionnaires des ultra conservateurs. L'avantage c'est que les qualificatifs sont interchangeables
Pendant que les projecteur se braquent sur le Palais du Luxembourg, cette info du Monde qui justiferait à elle seule la nationalisatyion de l'industrie pharmaceutique:
Le décoré de fa#, le financier du premier siècle, le recytifieur de diabétique est ici nommé par la presse SERVIER s'enfonce dans l'ignoble :
Les
laboratoires Servier, mis en examen dans le dossier du Mediator, veulentdéplacer leurs instances de décision de France vers les Pays-Bas, affirme leJournal du Dimanche, rapportant le contenu d'écoutes
téléphoniques du numéro 2 du groupe, Jean-Philippe Seta.
Dans son édition datée du 26 septembre, le JDD retranscrit une conversation qui s'est tenue le 21 juin entre M. Seta, successeur désigné de Jacques Servier, et un cadre de la direction juridique du groupe, Jean-Philippe Gille. M. Seta raconte à son collaborateur une discussion qu'il a eue la veille avec Jacques Servier. "En gros, ce que m'a expliqué le Dr Servier, ce qui est évident pour lui, c'est une gouvernance avec une tête hollandaise, explique Jean-Philippe Seta, selon le JDD. C'est impératif que le pouvoir ne soit plus en France."
Jacques Servier "cherche une solution juridique 'élégante', c'est-à-dire qui ne soit pas trop coûteuse fiscalement pour transférer le centre de décision hors de France", ajoute M. Seta. Le fondateur des laboratoires, qui contrôle toujours son groupe à 89 ans, lui aurait dit : "Ecoutez, qu'on me propose vite une solution (...) qui permettrait de transférer le pouvoir sans transférer une partie trop importante du capital et que cela nous coûte trop cher", selon le JDD.
Les laboratoires Servier n'étaient pas joignables pour commenter l'information. Ces écoutes téléphoniques ont été réalisées dans le cadre de l'enquête sur le scandale du Mediator, un antidiabétique largement prescrit comme coupe-faim, qui a causé entre 500 à 2 000 décès, selon plusieurs études. Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cinq millions de malades l'ont utilisé. Mercredi, Jacques Servier et cinq sociétés du groupe avaient été mis en examen avec des cautions exceptionnellement élevées pour "tromperie aggravée" et "escroquerie".